Pouvez-vous nous citer votre source ?
ShoTo a écrit :
Par contre je ne comprend pas bien comment la guerre de Sécession à influencer ça, l'Ouest était il peuplé à l'époque du conflit ?
La guerre de Sécession n'a pas grand-chose à voir là-dedans. La légende du Far West s'est construite autour du mythe du cow boy. Or, le "moment" du cow boy est restreint à la période entre 1867 et 1890 : après la guerre de Sécession, justement, une base d'achat de bétail sur pied est mise en place à Abilène. Son but est de drainer les troupeaux depuis le Texas jusque dans le Nord urbanisé. Les cow boys vont faire effectuer à ces derniers la grande transhumance sur les 1000 km qui les séparent d'Abilène, avant l'extension du chemin de fer jusqu'au Texas. Les cow boys ne furent jamais plus de 30000, ce qui est négligeable par rapport à la population américaine.
La légende de l'ouest est née également dans les années 1860, quand des romanciers se sont mis à décrire un ouest fantasmé par les citadins de la Côte Est. Les descriptions d'un monde "sans foi ni loi" occultent systématiquement plusieurs facteurs : les armes étaient rares et chères, et surtout peu de gens savaient vraiment tirer.
Un bon exemple de légende en train de se faire est donnée par
Le gang des Dalton, écrit par Emett Dalton lui-même, survivant de la bande. Selon lui, après la première attaque de train, les Dalton ont constaté que de nombreux délits leur étaient imputés, sans doute par des marshalls qui ne souhaitait pas enquêter pour trouver des coupables. De plus, en se promenant incognito, Emett dit avoir rencontré des "milliers de personnes" prétendant avoir affronté les frères Dalton, et les avoir mis en fuite. Il raconte encore avoir rencontré autant de gens prétendant avoir appartenu au fameux gang
Bien évidemment, il n'avait jamais vu ni les uns, ni les autres.
Plusieurs fois, Emett décrit les attaques de train de manière cocasse : Bob Dalton passe sa tête dans l'embrasure des wagons, et les voyageurs, en particulier les tueurs payés par la compagnie pour protéger le fourgon, jettent leur armes par la fenêtre et lèvent les bras sans combattre. On les imagine bien vert en train de bégayer
"Les Da... les dada..."