Dédé a écrit :
Citer :
c'est surtout le christianisme qui a stigmatisé le sexe et ce qui y touche, donc le plaisir sexuel
Même s'il est vrai que certaines églises ont stigmatisé le plaisir sexuel, il n'empêche que la relation sexuelle n'est à priori pas aussi simple, psychologiquement, que les autres relations sociales. Et heureusement. Heureusement (selon moi) qu'il y a une certaine "gène" dans l'approche, dans les préliminaires, dans l'acte. Sinon, selon moi, il n'y aurait pas de plaisir (contrairement à ce que prétend le proverbe, d'ailleurs ...). Vous pouvez (devez ?) penser que cette opinion est le fruit de ma culture chrétienne, auquel cas aucun débat n'est possible.
J'ai cru comprendre, (par des confidences, n'ayant pas d'informations ou de sensations de première main - si je puis dire) que les pratiques prétendument libres, prétendument sans tabou, laissent surtout un sentiment de détresse à la sortie. Et souvent des relations déséquilibrées, des rapports dominé-dominant, etc.
Relisez (revoyez) Don Juan ...
On n'est pas des bêtes.
Je suis assez catho moi-même mais je regrette vous ne me citez que des exemples impreignés de culture catholique : Molière et ce que les curés disent (en tt cas, le truc du "ça n'apporte qu'un mal-être")!
Il me semble que le magazine l'Histoire avait, dans une édition sur la Chine, abordé le sujet et mis en évidence les différences de conceptions mais je ne le retrouve plus.
On peut encore citer l'étonnement des chrétiens découvrant des cultures africaines, polynésiennes ou amérindiennes de même que l'Antiquité laisse davantage croire à une péoccupation sur la manière dans on s'amuse que de l'amusement lui-même. C'est pourquoi je me dis, sans preuves aucunes, que cette gêne n'est pas une cause mais une conséquence d'un doctrine d'une Eglise : la catho (qui "stigmatise" toujours le plaisir sexuel mais si JPII est passé par là
).
Citer :
Relisez l'oeuvre daté mais encore d'actualité de Duby et d'Ariès, Histoire de la vie privée. Il aborde la sexualité sous l'Empire romain. Bien qu'il soit peu développé, l'article consacré à la question sexuelle montre que ce n'est l'Église qui a créé des interdits dans une société romaine libre. C'est une illusion de l'esprit, car la société romaine et en cela toutes sociétés a ces exigences, ces interdits plus ou moins tacites.
De tout temps, il y a des choses qui ne se font pas. C'est pas nouveau.
Comme dit plus haut, les interdits romains découlent d'un autre concept et est fortement lié au respect de sa condition sociale jusque dans l'acte ?