Jean R a écrit :
Blueshadow a écrit :
Hess a corrigé les débuts .
Effectivement il y a 2 styles très nets les 100 premières pages se lisent très bien .
Les 300 qui suivent... c'est autre chose ...
Autant que je sache, il y a eu plusieurs éditions très remaniées.
Celle que j'ai,et c'est la seule qu'on trouve en france et par ailleurs très difficilement est celle-çi :
Et sur Wikipedia on peut lire :
Charles Maurras de l'Action française se bat pour obtenir une traduction non expurgée de Mein Kampf, d’une part afin de démasquer qui, sur la scène politique française, était proche du nazisme, d’autre part pour cerner l’idéologie nazie[17].
[b]En 1934, la maison d'édition d'Action française, les Nouvelles Éditions latines — toutes nouvelles de fait, puisqu'elles ont été fondées en 1928 par Fernand Sorlot (proche de la droite maurassienne antihitlérienne) — publie Mein Kampf en français[18]. L'ouvrage est ramené à un seul volume de 688 pages sous-titré Mon Combat. Traduit et publié contre la volonté de Hitler, ce dernier poursuit la maison d'édition devant le Tribunal de Commerce de la Seine pour violation de droit d'auteur. Hitler était alors considéré en France comme un simple écrivain[19], et soutenu par la Société des gens de lettres qui s'associe alors à sa plainte[20]. Les juges pensaient alors que « cette œuvre [représentait] un effort de création[20]. Hitler gagne finalement ce procès le 18 juin 1934[20] ».L'éditeur, Fernand Sorlot, souligne à plusieurs reprises l'actualité du livre et l'intérêt vital pour les Français de connaître ce « qui doit devenir désormais la Bible du peuple allemand ». En exergue figure donc une phrase du maréchal Hubert Lyautey : « Tout Français doit lire ce livre ».
Dans l'« Avertissement des éditeurs », Sorlot relève les menaces très lourdes à l'endroit de la France et souligne que « [ce] livre qui, répandu en Allemagne à plus d'un million d'exemplaires, a eu sur l'orientation soudaine de tout un peuple une influence telle, qu'il faut, pour en trouver l'analogue, remonter au Coran[21]. » Hitler ayant « obstinément refusé de laisser publier en français [… nous] avons pensé qu'il était de l'intérêt national de passer outre à ce refus, quelles que puissent être pour nous-mêmes et pour la jeune maison que nous avons fondée les conséquences de notre initiative. »
Indiquant que Hitler considère la France comme le principal obstacle à ses visées, il le cite « Ces résultats ne seront atteints ni par des prières au Seigneur, ni par des discours, ni par des négociations à Genève. Ils doivent l'être par une guerre sanglante. » Il objecte encore « Les paroles et les écrits publics d'un homme public appartiennent au public » et conclut : « M. Frick […] disait “Pour les nationaux-socialistes, le droit c'est ce qui sert le peuple allemand. L'injustice, c'est ce qui lui porte dommage.” Nous avons simplement pris à notre compte cette vigoureuse définition. »
En 1936, lors de son procès contre Hitler, Sorlot (âgé de 29 ans à l'époque) sera soutenu par la LICA, qui achètera 5 000 exemplaires pour les distribuer aux parlementaires, magistrats, avocats, représentants des cultes, intellectuels de toutes opinions, etc.[22].
La traduction — issue de l'édition allemande de 1933 parue chez Franz Eher, à Munich[23] — se donne pour intégrale et neutre[24], avec quelques notes éparses, mais sans commentaire.[/b]