Citer :
mais ils ne sont pas en relation directe avec votre phrase
Ah bon ? Un ouvrage sur le Gauleiter Wagner n'est pas en relation avec le sujet ?
Il faudra nous expliquer pourquoi...
Citer :
Wikipédia
Comme n'importe qui peut y écrire n'importe quoi vous me laisserez douter de cette source.
Avez-vous autre chose ?
Vous voulez des chiffres issus des archives nationales et des archives des tribunaux militaires ?
Soit !
Je les ai sous les yeux.
La population alsacienne est de 1 150 000 personnes au début des hostilité, dont environ 400 000 ont été évacuées. (J.-L. Vonau, Le
Gauleiter Wagner, p.26, archives nationales)
Sur celle-ci, il faut ôter 135 000 personnes qui ne reviennent pas de l'évacuation de la "drôle de guerre", suite à l'annexion. Il n'y a déjà donc plus que 1 000 000 d'Alsaciens à la fin de l'été 1940.
Il faut ajouter l'expulsion de 157 000 Alsaciens vers la France. (J.-L. Vonau,
Le Gauleiter Wagner ,p. 28, archives militaires de Karlsruhe)
Comme mise au pas préalable, je trouve que c'est déjà pas mal, non ?
Pendant l'année 1942, environ 3000 Alsaciens sont expulsés vers le "vieux Reich" et "germanisés" sur les marches de l'Est.
A côté de cela plus de 10 000 "Allemands" furent installés en Alsace afin de germaniser la région en une année. (Rapport du SS-Hauptsturmführer et commissaire de police criminelle Diessner du 18 novembre 1941)
Il y a donc en 1942 environ 900 000 d'Alsaciens déjà bien "germanisés", puisque la population initiale a déjà été bien "recomposée".
L'élément alsacien "original" ne parvient que péniblement à atteindre 800 000 - 850 000 personnes.
Les statistiques concernant les décisions d'internement dans le camp de Schimeck émanent du
Rapport du SS-Hauptsturmführer et commissaire de police criminelle Diessner du 18 novembre 1941, qui les évaluent effectivement à 10 000 jusqu'à cette date. Mais, à partir de l'année 1942, il n'y a plus aucune statistique administrative des Allemands. Comme 1942-1943 la politique de répression ne baisse pas - bien au contraire pour les récalcitrants au RAD -, on peut aisément avancer que davantage de personnes ont été internées que les chiffres de l'année de "référence".
De plus, on pouvait se trouver au camp de Schirmeck du fait de l'arbitraire le plus total, sans qu'une décision administrative soit prise. Passer quelques heures au camp pouvait déjà suffir comme mesure préventive afin de marquer les esprits et faire des exemples. Certains internés sont restés jusqu'à 18 mois, d'autres quelques heures...
Aucune statistique précise ne peut donc être avancée à ce sujet.
A côté, le camp de concentration du Struthof va accueillir au maximum 53 000 déportés. Peu sont des Alsaciens et des Mosellans certes, mais il y en a. Les données statistiques sont aussi fragiles pour avancer des chiffres exacts.
Au passage, ces 53 000 déportés ne se situent pas tous dans l'enceinte du camp, mais peuvent être affectés à des kommandos de travail extérieurs. Là aussi des cas d'Alsaciens ont été signalés pour "punition".
Nous sommes donc dans une fourchette comprise entre 15% et 25% de la population alsacienne masculine d'origine. Aussi vague qu'imprécise donc, faute de statistiques complètes.
Ajoutons les 100000 incorporés de force (30% à 35% de la population masculine originelle) et le fait d'être un homme d'une trentaine d'années à ce moment et dans cette région ne devait pas être très agréable.
Je vous concède donc que le tiers était trop haut - je voyais en fait la population alsacienne moins nombreuse...- et que cette erreur m'a permis de reprendre les chiffres réels, même si pour Schirmerck on demeure dans une impécision incroyable.
Quoiqu'il en soit, cela ne vous donnait pas le droit de vous adresser ainsi envers d'autres utilisateurs dans ce sujet de discussion.
Juste en passant, il y a tout de même une remarque de votre part qui me gêne.
Pouvez-vous expliquez ce que vous entendez par ça :
Citer :
Wikipédia (qui n'a pas pour habitude de diviser par 20 les chiffres des victimes du nazisme