Dans le premier livre de ses conquêtes, Hérodote décrit les coutumes des perses.

Il mentionne le fait que les Perses ont pour habitude de décider d'une question importante uniquement lorsqu'ils sont ivres.
Il mentionne également que les Perses d'un même rang social lorsqu'ils se croisent dans la rue s'embrassent sur la bouche. Et que s'ils sont sur la bouche cela sera sur la joue.
Vrais coutumes ou alors inventions du "père de l'histoire"?

Euh, pas très claire votre phrase.

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"Lisez, éclairez-vous, ce n'est que par la lecture qu'on fortifie son âme." - Voltaire
"Historia vero testis temporum, lux veritatis, vita memoriae, magistra vitae." De oratore - Cicéron

S'ils sont du même rang social le baiser s'effectue sur la joue*
Une réponse ?

Contradiction ou je ne comprends rien du tout ???

Par ailleurs, pourquoi parlez-vous des "conquêtes" d'Hérodote ?

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Il n'y a pas de littérature sans liberté politique

Memoriam quoque ipsam cum voce perdidissemus, si tam in nostra potestate esset oblivisci quam tacere

Pour information, il y est écrit "les enquêtes" et non "les conquêtes".

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"Autant de têtes, autant d’avis". Jean de La Fontaine

De plus, Arcadius, je ne vois pas ce que vous ne comprenez pas.

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"Autant de têtes, autant d’avis". Jean de La Fontaine

Enfin, pour Hérodote, il nous dit : "J'ai dis jusqu'ici ce que j'ai vu, ce que j'ai su par moi-même ou ce que j'ai appris par mes recherches".

Nous pouvons émettre l'hypothèse que ce sont des constats qui n'ont peut-être, en fin de compte, pas été observé par l'auteur, mais entendu par celui-ci par quelques habitants, comme il le dit lui-même : "Mon devoir, c'est de faire connaître ce qui se dit, mais je ne suis pas tenu d'y croire absolument ! Et cela vaut pour toute mon histoire."

Hérodote, Histoire, Paris, Les Belles Lettres, 1942-1954, 10 vol., édition bilingue de Philippe Ernest LEGRAND.

Voilà

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"Autant de têtes, autant d’avis". Jean de La Fontaine

J'ai bien lu, me semble-t-il...

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Memoriam quoque ipsam cum voce perdidissemus, si tam in nostra potestate esset oblivisci quam tacere

Si vous parvenez à comprendre quelque chose à ce charabia, Erc... Car je lis l'"explicitation" de Shady : "s'ils sont du même rang social, le baiser s'effectue sur la joue". Je lis donc que les Perses s'embrassent sur la bouche ou sur la joue s'ils sont du même rang social - mais d'où vient alors cette objection introduite par un "et" trop subtil ?

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Il n'y a pas de littérature sans liberté politique

Memoriam quoque ipsam cum voce perdidissemus, si tam in nostra potestate esset oblivisci quam tacere

Ne cherchez pas la petite bête...
Peut-être parle -t-il des "conquêtes" d'Hérodote en littérature, que sais-je ? Le thème étant ici les "enquêtes" d'Hérodote...
De plus, l'histoire de l'embrassement de Perse dans la rue...cela se comprend par le fait que les Perses s'embrassaient sur la joue s'ils étaient du même rang social, ou sur la bouche pour les autres cas, les rangs moins/plus élevés. Mais, cela est du ressort de notre interlocuteur, je me trompe, Shady

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"Autant de têtes, autant d’avis". Jean de La Fontaine

Je ne cherche pas la petite bête, simplement à ce que la question soit formulée explicitement. De plus, il y a déjà pas mal de fils qui parlent de cette question, alors tant qu'à faire, autant poser une question précise qui ne répète pas ce qui a été abordé 100 fois... Si c'est juste pour signaler encore que la démarche d'Hérodote n'a rien de scientifique ou qu'il raconte des bobards, on ne va pas aller très loin.

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Il n'y a pas de littérature sans liberté politique

Memoriam quoque ipsam cum voce perdidissemus, si tam in nostra potestate esset oblivisci quam tacere

Vos questions sont imprécises et la première fait cas d'une incompréhension de votre part du texte d'Hérodote, si jamais elle est issue de l'extrait auquel je pense :



Donc non, les Perses ne prennent pas de décisions uniquement quand ils sont ivres. Je ne sais pas non plus ce que vous entendez par "décider d'une question importante" mais quand Hérodote mentionne des "affaires", dans ce contexte-ci, je crois plutôt qu'il s'agit d'affaires banales, familiales ou autres de la sociabilité quotidienne. Mais si jamais Hérodote a mentionné ailleurs que les Perses prenaient des décisions uniquement lorsqu'ils sont ivres, alors il s'agit là d'un parti pris sans aucun doute.

Pour ce qui est des baisers échangés dans la rue, Hérodote est plus explicite aussi :



Je n'ai rien trouvé qui puisse réfuter ce que nous dit ici Hérodote. Et je ne crois pas qu'il y voit là quelque chose de diffamant, ou qu'il établisse là une critique qui pourrait penser que ses propos sont infondés. Mais il vaut mieux rester prudent en effet sur ce qu'indique Hérodote, souvent peu soucieux de son objectivité - d'autant plus lorsque cela concerne les barbares. Il me semble qu'il existe une thèse sur les gestes dans l'Empire perse, peut-être y a t-il quelque chose à ce sujet, une confrontation de sources ou autres. Je vous communiquerais les références de celle-ci, si je la retrouve.