Narduccio a écrit :
D'après certains spécialistes (généticiens des populations et vulcanologues), la population humaine faillit disparaitre il y a environ 70 000 ans.
Cela dit, les généticiens doient savoir que, dans une population de taille finie comprenant un certain nombre de reproducteurs, la probabilité d'avoir une descendance diminue à chaque génération.
Soit des couples A, B, C, D... et une population de 10 couples n'augmentant que de 1 couple à chaque génération.
Admettons qu'un couple engendre entre 0 et 3 couples. (Je fais ça avec un dé : 1 => 0 descendants ; 2 & 3 => 1 couple de descendants ; 4 & 5 => 2 couples de descendants ; 6 => 3 couples de descendants.) 1
A la première génération (10 couples) :
- A engendre 2 couples A1 et A2 ;
- B engendre 1 couple B1 ;
- C engendre 3 couples C1, C2 et C3 ;
- D engendre 1 couple D1 ;
- E engendre 3 couples E1, E2 et E3 ;
- F engendre 2 couples F1 et F2 mais, par manque de place/vivres, un seul survivra ;
- toujours par manque de place, les quatre derniers couples G H I J ne laissent aucune descendance.
A la seconde génération (11 couples) :
- A1 n'engendre rien ;
- A2 engendre 2 couples A2.1 et A2.2 ;
- B1 engendre 1 couple B1.1 ;
- C1 engendre 1 couple C1.1 ;
- C2 n'engendre rien ;
- C3 engendre 3 couples C3.1, C3.2 et C3.3 ;
- D1 n'engendre rien ;
- E1 engendre 2 couples E1.1 et E1.2 ;
- E2 n'engendre rien ;
- E3 n'engendre rien ;
- F1 engendre 2 couples F1.1 et F1.2 ;
- F2 engendre 1 couple F2.1 ;
Désormais, 5 couples G H I J + D ne comptent plus de descendants et la tendance se poursuivra à chaque génération supplémentaire jusqu'à ce qu'on n'obtienne, pour toutes les générations existantes, qu'une seule génération de départ A B C E ou F...
Ce que l'on constate encore avec la disparition de patronymes ou de branches cousines de la famille, etc, les plus nombreux ayant le plus de chance de prolonger longtemps la lignée. (Ainsi, statistiquement, nous devrions tous porter le patronyme le plus répandu de la planète (Chang ?) dans un futur lointain.)
La plupart des individus finissent par ne laisser aucun descendant et, à chaque génération, le nombre d'ancêtres existant à une époque donnée diminue.
Catastrophe du Toba mis à part, sur la totalité des hommes existant en 80.000 av. J.-C., seule une petite fraction devaient donner naissance à tous les hommes d'aujourd'hui, et cette fraction diminue encore à chaque génération.
sisedon a écrit :
L'aspect crainte de "la méchanceté des dieux vengeurs" se niche dans la mémoire reptilienne (ou l'ADN), car quoiqu'il en soit, nous avons bien conscience de notre fragilité et de notre précarité, à mi-chemin entre le micro et le macro et ce depuis fort longtemps...
Ho ! ho ! La religion est le propre de l'homme.
Narduccio a écrit :
Les avis semblent partagés sur la réalité de cet évènement.
POUR:
Le fait que l'homme soit l'une des espèce animale ayant le moins de différence génétique au sein de ces populations.
Parce que nous ne formons qu'une seule population.
Narduccio a écrit :
CONTRE:
Pourquoi ce phénomène ne se retrouve pas chez les autres animaux qui auraient aussi du en patir ?
Parce qu'ils forment, tels les gorilles, plusieurs petites populations isolées qui ne se sont pas reproduites entre elles depuis des temps très reculés. Les hommes sont tous des cousins descendants d'une arrière-arrière-...-arrière grand-mère (et ses amants, ou l'inverse) remontant à quelques centaines de milliers d'années avant aujourd'hui.
Narduccio a écrit :
Il éxiste donc de nombreux faits qui plaident pour la réalité de cette catastrophe. Mais, il en éxiste pratiquement autant qui plaident contre. Le débat est ouvert et aucun des 2 camps n'a trouvé la preuve ultime.
Hé ! hé ! Faut vivre avec son temps.