Bonjour,
Deux expéditions Française en Espagne ont également eu lieu pendant la guerre de cent ans. Le Roi Pierre de Castille, dit le cruel, avait commit la faute d'assassiner plusieurs de ces proches, dont une princesse Française de la famille du Roi de France Charles cinq. Dès lors, Charles cinq, piqué à vif, décidât de détrôner Pierre le cruel et de le remplacer, au trône de Castille, par un prétendant du nom d'Henri.
La première expédition Française se montât en 1367. Charles cinq confiât une partie de ses troupes royales Française à Du Guesclin. En outre, pour Charles cinq, l'occasion était trop belle pour pouvoir se débarrasser des grandes compagnies Française, ces mercenaires Français soldés à la guerre par les petits seigneurs et pillant les terres des paysans lorsqu'ils n'étaient plus utilisés. Un grand nombre de Normands, de Bretons et de Picards formaient ces mercenaires. Charles cinq ordonnât donc à Du Guesclin d'affecter ces mercenaires Français à l'armée Royale et de les emmener en Espagne. Ainsi, la France pouvait s'en débarrasser définitivement.
De son côté, Pierre le cruel fut naturellement soutenu par le Roi d'Angleterre. Ainsi, alors que les Castillans d'Henri et les Aragonais alliés se voyaient renforcés par les Français de Du Guesclin, les Castillans de Pierre le cruel se voyaient renforcés par une armée Anglaise qui débarquât en Espagne avec, à sa tête, le célèbre prince noir.
Une bataille eu lieu donc en 1367 du côté de Najera. Les Franco-Bretons de Du Guesclin se trouvaient à l'avant-garde de l'armée. Quand aux Espagnols, ils se trouvaient soit sur les ailes ou soit en réserve. Au début de la bataille, les Franco-Bretons de Du Guesclin abordèrent les hommes d'armes Anglais et les repoussèrent promptement. Les Français s'étaient efficacement protégés des flèches Anglaise par l'intermédiaire de boucliers. En outre, les Franco-Bretons ne combattaient plus lourdement armés et à cheval (comme à Crécy), mais légèrement équipés et à pied, comme de simples fantassins. Cependant, pendant ce temps, une des ailes Espagnole, ne pouvant se protéger efficacement des tirs des archers Anglais, est mise en pièce est acculée à la fuite. Quand à l'autre aile Espagnole, elle fut abordée de flanc par les cavaliers Anglais, fut prise, à son tour, de panique et fuyât à toute jambe. Les deux ailes n'existant plus, Henri de Castille fit donner sa réserve, composée de plusieurs de milliers de fantassins, ces derniers, décimés également par les archers Anglais par faute d'une mauvaise protection, seront également mis en fuite.
Dès lors, suite à cette série de désastres Espagnols, les Franco-Bretons de Du Guesclin restaient tout seul sur le champ de bataille. En conséquence, ils furent bientôt attaqués de tous les côtés à la fois, de front, sur les flancs et par l'arrière. Submergés par des forces très supérieure en nombre, ils feront une résistance héroïque, perdront beaucoup des leurs et seront acculés à capituler. Du Guesclin serrât fait prisonnier mais l'honneur du corps expéditionnaire Franco-Breton était sauf..
Il faut savoir également que Du Guesclin, soit dit perdant, n'était pas le chef de l'armée Franco-Castillo-Aragonnaise et n'était en aucune sorte responsable des erreurs tactique et donc de la défaite de Najera.
Du Guesclin serrât finalement libéré et entamerât une seconde campagne en Espagne, désirant énergiquement de venger la défaite de Najera.
En 1369, Du Guesclin amènât une nouvelle armée en Espagne, elle avait la même composition que celle de la campagne de 1367, les soldats Français professionnels de l'armée Royale (Bretons, Normands et autres) et une grande majorité de mercenaires Français des grandes compagnies (Bretons, Normands, Picards et quelques étrangers).
Pierre le cruel, n'ayant pas eu le temps d'être renforcé par une armée Anglaise, recrutât un contingent Arabe comprenant plusieurs centaines de cavaliers Sarrasins. Une bataille eu lieu près du château de Montiel. D'un côté, les Castillans et les Sarrasins de Pierre le cruel et, de l'autre, les Castillans d'Henri et les Français de Du Guesclin. Cette fois, contrairement à la bataille de Najera, c'est Du Guesclin qui commandait l'armée Franco-Castillane et l'on verrat très vite la différence.
Bientôt, les mercenaires Français et les Castillans mettent pied à terre, poussent leurs cris de guerre, "Notre Dame du Guesclin" pour les Français, "Henri roi de Castille" pour les Castillans. Dès le premier choc, les Sarrasins et les Castillans de Pierre le cruel furent enfoncés et mis en déroute. Les contingents Français de l'armée Royale de Du Guesclin, tout d'abord freinés par un fossé, le contournèrent et participèrent à la poursuite, infligeant de lourdes pertes aux cavaliers Sarrasins. Quand à Pierre le cruel, il fut non seulement écrasé mais fait prisonnier. Il serrât, quelques instants plus tard, exécuté par Henri.
Henri, par l'aide des Français, deviendra donc le nouveau Roi de Castille.
Les mercenaires Français des grandes compagnies reçurent de nombreuses terres en Espagne, tandis que d'autres préférèrent revenir en France. Quand à Du Guesclin, il allait libérer une grande partie du territoire national (notamment l'Aquitaine, le Poitou, l'Anjou, la Bretagne) en battant les Anglais dans les combats de Pontvallain (1370) et de Chizé (1373).
_________________ Bien qu’on ait du cœur à l’ouvrage, l’Art est long et le Temps est court.
Charles Baudelaire
|