le bonapartiste a écrit :
Vous allez beaucoup trop vite car je peux vous donner bon nombre de contre-exemple.
On ne peut considérer Davout, Masséna, Suchet, Lannes et bien d'autres comme de "beaux sabreurs" et de piètres stratèges.
Quand vous parlez des Allemands vous faîtes référence à qui ? Aux Prussiens, aux Autrichiens, aux Bavarois... ?
Ceux que vous citez furent des hommes de terrain, qui savaient saisir les opportunités (pas tous ! Masséna est un contre-exemple), mais totalement dépourvus de "culture" militaire. Prussiens, Bavarois et Autrichiens avaient, eux, tous créé des formations axées sur ces études stratégiques, et non limitées à l'art des fortifications comme en France. Une école actuelle, comme West Point reprend cette tradition d'analyse du passé pour l'application aux armées modernes. La dernière guerre n'aurait pas été gagnée sans cela.
C'est sans doute aussi ce qui explique qu'on ait toujours chez nous, l'idée que "la guerre est une chose trop sérieuse pour la confier aux militaires" et qu'aucun ouvrage de référence ne soit produit par notre haute hiérarchie, ce qui n'est pas le cas outre-Atlantique.