Loigny :


Dominant la mêlée : le colonel Athanase-Charles-Marie de Charette, baron de la Contrie, commandant de la Légion des Volontaires de l’Ouest.



Il était le fils le Athanase-Marin-Charles de Charrette, ancien du soulèvement vendéen de 1815 et de l’ultime de guerre de 1832. Ce dernier avait vu son père Louis-Marin mourir au combat des Brouzil le 2 mars 1796, sous le commandement de son frère, le célébrissime François-Athanase ; puis son frère, Ludovic-Athanase-Urbain, au combat d’Aizenay, le 21 mai 1815.


A Loigny, sur 300 Volontaires de l’Ouest, 198 trouvèrent la mort ou furent blessés (sur 14 officiers, 10 (dont Charette) étaient hors de combat et parmi eux 4 commandants de compagnie sur 6).

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" Grâce aux prisonniers. Bonchamps le veut. Bonchamps l'ordonne ! " (d'Autichamp)

Merci !
Sauf erreur, il commandait des anciens zouaves pontificaux engagés volontaires pour la campagne de 1870, je crois me souvenir qu'il est prisonnier brièvement et arrive à s'évader

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… il pleuvait, en cette Nuit de Noël 1914, où les Rois Mages apportaient des Minenwerfer…

Pour ma part, j'ai plutôt lu que Charette fut blessé lors du repli, resta sur le terrain et fut recueilli le lendemain à l'aube.

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" Grâce aux prisonniers. Bonchamps le veut. Bonchamps l'ordonne ! " (d'Autichamp)

Charette a son cheval tué sous lui, mais il dirige la retraite. De Sounis reste sur le terrain et sera amputé d'une jambe.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)

Saunis non ?

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… il pleuvait, en cette Nuit de Noël 1914, où les Rois Mages apportaient des Minenwerfer…

SONIS, ouf !

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… il pleuvait, en cette Nuit de Noël 1914, où les Rois Mages apportaient des Minenwerfer…

Ma mémoire me joue parfois des tours, il faudrait que je vérifie avant d'écrire

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)

Il perdit son cheval face au bois Bourgeon, aujourd’hui Bois des Zouaves.
L’assaut :


Les lieux aujourd’hui:
http://www.loire1870.fr/pages/pa_mam/pa ... s_zpvo.htm

La position fut enlevée et l’assaut se poursuivit jusqu’aux premières maisons de Loigny d’où les Volontaires de l’Ouest ne tardèrent pas à être rejetés. C’est lors du repli que Charette fut blessé et resta sur le terrain.
Sonis, la jambe et le genou droit brisé, était lui tombé lors de l’attaque du bois Bourgeon :


Au second plan : le commandant Troussures, des Volontaires, achevé à coups de crosse.

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" Grâce aux prisonniers. Bonchamps le veut. Bonchamps l'ordonne ! " (d'Autichamp)

Toutes ces précisions illustrées sont bien intéressantes, mais elles n'ont rien à voir avec la question de départ qui concernait un combat à Encornes, en fait hameau de Lencorne, sur la commune de Sougy.
Voilà comment plus tard on ne retrouve plus les réponses publiées si elles ne sont pas rattachées au bon sujet.

Revenons donc à l'Encornes.
Le 17 novembre, les positions ennemies me semblent bien éloignées de notre lieu. N'y aurait-il pas confusion avec l'affaire qui s'y passa le 3 décembre ?

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" Grâce aux prisonniers. Bonchamps le veut. Bonchamps l'ordonne ! " (d'Autichamp)

Charette à Loigny (vitrail de l'église de Saint-Lumine-de-Clisson) :

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" Grâce aux prisonniers. Bonchamps le veut. Bonchamps l'ordonne ! " (d'Autichamp)

A ne pas manquer pour ceux qui sont interessés par la guerre de 1870: Le musée de Loigny la bataille et son église.
Ce petit musée installé dans la sacristie de l'église-ossuaire de Loigny et ouvert seulement le dimanche après midi en saison présente une collection importante sur le quotidien militaire de l'époque. On peut y voir le cilice que portait le général de Sonis sous son uniforme, une trousse complète de chirurgien militaire, des fusils, des uniformes etc...
Compléter la visite par celle du musée de Chateaudun qui résista vaillamment à l'envahisseur prussien en subissant un bombardement terrible et en son honneur fut donné son nom à une rue de Paris.

Bravo aux petits musées. Très bien ici pour la partie républicaine de la guerre. Mais cette guerre de 1870 déclenchée par la fameuse dépêche d’Ems de Bismarck s’est principalement déroulée dans l’Est de la France, sous Napoléon III, autour de Metz d’abord (Forbach, Borny, Mars-la-Tour, Rezonville, Gravelotte, Saint-Privat) puis Sedan, hélas… Avant la déchéance de Napoléon III et l’avènement de la IIIème République.
Il faut absolument découvrir le musée de Gravelotte qui vient d’ouvrir ses portes. Absolument époustouflant car le Département de la Moselle y a vraiment mis les moyens. Voir ci-après la promo diffusée pendant la construction. Sincèrement, c’est beaucoup plus que ça. On en ressort bluffé. A voir absolument. Il existe en plus un circuit des champs de bataille jalonné de monuments commémoratifs des combats. A voir aussi l’église de Mars-la-Tour qui est à elle seule un petit musée.

Mais quel musée ?
 
Le Musée de la Guerre de 1870 et de l’Annexion présentera l’histoire de la guerre mais aussi de la période de la première annexion (1871-1918), pendant laquelle la Moselle et l’Alsace partagèrent leur histoire avec l’Allemagne.

Ainsi, l’exposition permanente du nouveau musée évoquera : 
-les causes de la guerre de 1870, 
-la guerre de 1870, plus particulièrement autour de Metz, 
-les conséquences immédiates : le traité de Francfort, l’annexion, 
-l’histoire du Reichsland d’Alsace-Lorraine (en mettant surtout l'accent sur la Moselle), 
-les commémorations et la mémoire de la guerre, le panorama de Rezonville, 
-Enfin, dans une conclusion, le retour à la France des territoires annexés. 

Labellisé "Musée de France" par le Ministère de la Culture, le futur musée comportera de nombreux services : 
-une grande salle d’expositions temporaires, 
-un service pédagogique et des espaces pour recevoir les groupes scolaires, 
-une salle de conférences, 
-une bibliothèque, 
-une boutique. 
 


Les collections 

Le musée possède aujourd’hui environ 6 000 objets comprenant des collections militaires françaises et allemandes mais aussi des collections historiques, des œuvres d’art, des photographies, des archives, etc.
Il bénéficie de nombreux dépôts de musées régionaux (Metz, Bar-le-Duc, Verdun, Mars-la-Tour, Agen, Chambéry, Pau, Paris…), de dépôts de l’Etat (Musée d’Orsay, Musée de l’Armée, FNAC, Monuments Historiques) et encore de musées d’Allemagne (Halberstadt, Deutsches Historisches Museum de Berlin).

Les volontaires de l'Ouest sont bien des gardes pontificaux revenus en France ?
Pas une unité distincte en termes d'hommes ?

Oui, ce sont les zouaves pontificaux à qui on a demandé de changer leur nom. D'ailleurs, dans des relations de l'époque, c'est le premier nom qui est parfois utilisé.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)