Drouet Cyril a écrit :
"Je ne crains pas de l'avouer, j'ai trop fait la guerre; j'avais formé d'immenses projets, je voulais assurer à la France l'empire du monde ! Je me trompais, ces projets n'étaient pas proportionnés à la force numérique de notre population. Il aurait fallu l'appeler tout entière aux armes, et je le reconnais, les progrès de l'état social, l'adoucissement même des moeurs, ne permettent pas de convertir toute une nation en un peuple de soldats. Je dois expier le tort d'avoir trop compté sur ma fortune, et je l'expierai. "
Quelle était la circonstance pour une fois encore se poser en victime, excepté d'endosser la "tunique de Nessus" pour que l'on oublie le côté "néronien" ?
Vous noterez que ce qui chagrine n'est pas les dommages humains initiés par les conflits mais le manque au niveau numérique, un certain rêve de pouvoir "en coller encore plus" sous les armes. Ben oui, c'est bête ! C'est le populo ça, il veut du bien être, il veut lui aussi du Chambertin, du casimir et jouer avec la nourriture, se torcher les mains sur la nappe parce-que derrière, il y a un pékin qui nettoie.
Des expiations comme ça, tout le monde voudrait pouvoir en bénéficier, il s'agit simplement d'employer le mot et il sera colporté : le dommage n'est pas bien grand mais ce qu'il y a à gagner dans la démarche est très valable.
J'ai connu un Napoléon en meilleure forme.
Citer :
"On n'a rien vu dans l'histoire de comparable en horreur.
Il faut le faire...
Pas mauvais non plus le coup du corps tronçonné de ses membres
: tout de même, rien d'autre à faire qu'à penser et sortir une telle "approximation". Mauvais jour que ce jour là sans doute.
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