En 1839, Marie Cappelle, élevée avec les jeunes princes de la famille d’Orléans (dont elle aurait été cousine illégitime ?) , est mariée à Charles Lafarge, maitre de forges au Glandier, commune de Beyssac (dont il est le maire) en Corrèze.
En 1840, Lafarge meurt dans d’affreuses douleurs. Marie est accusée de l’avoir empoisonné à l’arsenic.
Charles Martel, dans un autre forum plus général, a écrit :
Marie Capelle, épouse de Charles Lafarge. MC est accusé d'avoir empoisonné son mari à l'arsenic, mort le 13/01/1840. Condamnée le 19/09/1840 aux travaux forcés à perpétuité, peine commuée en réclusion à perpétuité compte tenu de son Etat de santé. Libérée en 1852, décède le 06/09/1852. Une enquête pour l'émission télévisée "de mémoire d'homme" du 09/02/1978, laisse à penser que l'époux serait mort de typhoïde.
Dans les différents livres et émissions de télévision sur cette affaire, les deux thèse s’opposent : celle de l’empoisonneuse et celle de la typhoïde. On ne va sans doute pas résoudre cette énigme aujourd’hui.
A noter qu’un des 5 procès de Marie cCappelle concernait un vol de diamants à l’une de ses cousines, vol qui aurait amené son éloignement d’urgence par le mariage à un bourgeois du Limousin.
(Cette affaire, aujourd’hui, en serait-elle une ? les expertises d’empoisonnement à l’arsenic sont-elles aujourd’hui plus au point ? et dans le cas où l’empoisonnement serait avéré, cette jeune femme aurait-elle des circonstances atténuantes ?)
Marie Cappelle a passé 12 ans en prison, et a beaucoup écrit. Ses textes ont-ils été édités ?
Un livre "La rebelle du Glandier"de S et D Decaux, (éditions Dessagne, Limoges) très documenté sur le contexte local de cette affaire, évoque tout ce qu'a pu vivre cette femme, qui, changeant brutalement de monde (au Glandier, on parlait la langue d'OC qu'elle ignorait), passant du monde des princes à celui des bourgeois,au milieu des forêtes limousines (quand on passe au Glandier, on imagine son désarroi) est tombée dans un profond désespoir, et à (peut-être) tenté de se libérer en devenant veuve (le divorce n'existait pas à l'époque)
(à vous, Elie Dufaure
, Allassac est proche de Beyssac, je parie que cette ambiance et cette époque vous sont familières )