Wiomade a écrit :
Pour le début du Moyen âge, je serais moins affirmatif sur les monastères. On voit beaucoup d'érudits de la vie civile ne pas appartenir aux ordres avant quelques siècles tout de même. Je tablerai plus sur les bâtiments publics, les écoles survivantes, les lieux privés..
Je suis d'accord avec vous Wiomade sur les centres du savoir occidental mais pas sur le savoir germanique.
Les érudit sont encore des gallo-romains. Les germains installés sur le territoires romains ne sont pas trés érudit, à part peu ^etre à un haut niveau social et je pense à Alaric II qui a écrit son bréviaire. Il doit gérer l'installation de son peuple dans l'aquitaine qui arrivent avec des chariots et qui restent des semi nomades. Difficile de faire suivre des bibliothèques dans ce cas la tradition littéraire germaines reste orale et ce jusqu'au Carolingien. Les panégériques sont écrit en latin par des gallo-romains comme Sidoine Apolinaire ou l'histoire des francs par Grégoire de Tour encore un gallo-romain qui vit dans un monastère. L'histoire des Goth par Cassiodore et Jordanes des clercs romains eux aussi.
En fait il faut attendre que des germains se fassent clercs pour que les légendes germaniques passe de la tradition orale à l'écrit. Et malheureusement la censure de Louis II fut assez catastrophique.
Mais pour ^etre complet il faut noter un essais original en cour-circuitant le latin, écrit directement en rune Furthac par les scaldes scandinaves qui au alentour du IXème siècles décident de fixer leurs légendes en dehors de la traditions chrétienne. C'est par cette deuxième sources "scaldique" que nous aient parvenu Beowulf et les Niebelungen.
Quand au monachisme occidental il est fort dynamique à cet époque, surtout en bretagnes et irlande. Il va être une source de diffusion du monachisme en france avant que la règle de Saint Benoit fut généralisée. Et on a beaucoup de légendes galloises et d'épopée qui vont y ^etres transcrites jusqu'à un certain Chretien de Troyes.