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Les gladiateurs avaient un haut niveau technique de combat.
C'est à nuancer, selon que l'on parle des
familia patriciennes puis impériales, des riches lanistes ou bien des troupes itinérantes de province, souvent misérables.
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Ils étaient des professionnels et étaient adulés par les foules un peu comme Zidane aujourd'hui.
Là encore c'est à relativiser, ils étaient frappé d'infamie à vie, en raison de deux crimes:
- Ils se produisaient en spectacle
- Ils tuaient dans un cadre non justifié par la lois romaine.
"On admire un gladiateur on ne le fréquente pas", (officiellement du moins...)
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Saviez vous qu'il y avait un arbitre durant les combats? la plupart étaient d'anciens gladiateurs.
Ha? Cela me paraît étrange car les arbitres étaient très respectés, au contraire des gladiateurs. Etant donné l'infamie frappant ces derniers comment pouvaient ils se retrouver arbitres
Le risque de mort dans l’arène dépend considérablement de l'époque, relativement faible sous la république, de plus en plus élevé sous l'empire.(Même si il faut avoir remporté moins de combat pour obtenir son affranchissement sous le principat).
Les signes de compassion de la foule n'étaient pas complètement inexistants en effet: Autre exemple, obliger un gladiateur à livrer deux combats dans la même journée était considéré comme un acte de cruauté gratuite. Mais ces signes "d’humanité" ne sont tout simplement pas à l'aune de nos critères actuels.
La gladiature correspond aux mœurs et au mentalités de l'époque. Du point de vue romain la vue du sang et de la mort doit permettre d’endurcir l'esprit. C'est pourquoi on attend du gladiateur qu'il montre l'exemple en mourant avec courage (les suppliants sont immédiatement égorgés et n'ont droit qu'au mépris). Les personnes fuyants l'arène se voit catalogué comme "faibles" ou "bizarres". Le futur empereur Caracala aurait pleuré lors de son premier spectacle, ils n'en sera évidement plus ainsi à l'avenir. Les romains cherchent à étouffer tout sentiment de compassion, quoi de mieux selon eux que les spectacles de l’arène. ( Entendez bien que que ce n'est absolument pas mon point de vue )
Il y a quand même une différence entre la gladiature et les sports de combats dans le sens ou le gladiateur est comme "condamné à vaincre". Si la plupart sont volontaires beaucoup sont en même temps des joueurs endettés et des prisonniers de guerre pour qui un tel sort représente autant un moindre mal qu'une opportunité. La plupart finiront anonymes et misérables, les grands champions ne sont guère représentatifs de la "masse" oubliée par l'histoire.
L'église parviendra à faire disparaître l'institution avant tout en culpabilisant les spectateurs eux même, pour la dépravation qu'elle est sensée entraînée, beaucoup moins dans le souci des gladiateurs eux même. C'était d’ailleurs également le point de vue des quelques auteurs païens qui condamnait la gladiature.
Une question d’ailleurs:
- Quand les condamnations au bêtes ont elles été abolies? Car j'ai le souvenir qu'elles se seraient prolongées tard dans l'empire byzantin...
De même les supplices publiques aurait continué car Constantin V auraient par exemple fait torturer des prisonniers bulgares dans l’hippodrome...