ALEXANDRE 1ER a écrit :
La chanson de Craonne sert d'argument ;elle sera reprise par les révolutionnaires de tout genre.
Elle sera surtout reprise en souvenir de ce carnage.
ALEXANDRE 1ER a écrit :
Nivelle a plus de 5000 canons pour son attaque,des troupes pour suivre et exploiter.Personne ne doute de la réussite.
Personne... sauf les anglais et bons nombres de généraux ou politiciens...
ALEXANDRE 1ER a écrit :
Meme le camp d'en face qui précipitamment recule sur la ligne fortifiée Hindenburg (front raccourci de 70km).
Ils se replient sur des positions plus avantageuses.
ALEXANDRE 1ER a écrit :
Il n'y avait pas besoin d'espion pour savoir ou l'attaque se produirait.
Pas besoin d'espion puisque il y'aura eu plusieurs captures de prisonniers parfois même avec les plans des préparatifs comme lors de l'Affaire de Sapigneul:
http://sapigneul.superforum.fr/t7-l-aff ... avril-1917Une offensive pour laquelle Nivelle misait tout sur l'effet de surprise... depuis longtemps dévoilé. Nivelle aurait envoyé un télégramme avec tous les plans de l'attaque que ça n'aurait pas changé grand chose.
ALEXANDRE 1ER a écrit :
Quand à renoncer au dernier moment pour attaquer ailleurs,c'est trés compliqué
Nous sommes d'accord, mais envoyer à la mort des centaines de milliers de soldats sur une offensive aussi bancale a été un énorme gâchis. Si l'effet de surprise avait été préservé ou si les allemands n'avaient su qu'une attaque se préparait que quelques jours avant ça aurait été compréhensible de poursuivre l'attaque... mais là... Les allemands se sont repliés pour une meilleure défense et ont considérablement augmentés leurs effectifs humains et matériels pour une meilleure attaque... seule l'attaque anglaise pour désenclaver Arras qui ne devait être qu'une diversion (
bien inutile puisque les allemands savaient que ce n'était qu'une diversion) a remportée quelques succès... mais au prix de plus de 100 000 britanniques mis hors de combat en deux mois... Ces offensives n'auront eu qu'un avantage, celui de réduire encore plus les réserves, l'économies, allemandes... mais à quel prix ?