Epsilon a écrit :
Car d’une part il faudrait montrer que cette épître a été écrite avant 70 … et d’autre part que la Babylone de l’Euphrate en ces temps là soit encore « debout » pour qu’il y ait une qcqconque communauté chrétienne … car il y a de forte chance que ce ne soit qu’un amas de ruines.
Oui par raport à sa splendeur passée mais pas complétement...
Pline l'Ancien Dion Cassius écrivent que cette ville est un champs de ruine au début du Ier siècle de notre ère mais que le temple continue à être actif.
Au IIe siècle le théâtre est restauré et elle reste une ville commerciale active, où on trouve des marchands de Palmyre, et les premières communautés chrétiennes. Son temple principal fonctionnerait encore au début du IIIe siècle ap. J.-C., et son abandon est à dater des siècles suivants, donc sous la domination des Sassanides. Durant la période islamique, l'emplacement de Babylone est encore connu, mais Bābil n'est alors plus qu'un petit village selon le géographe Ibn Hawqal au Xe siècle.
C'est une lente agonie, mais la communauté chrétienne est encore là, elle s'est déplacé à Bagdad.
Actuellement les chrétiens d'Irak sont persécuté par les terroristes, ils étaient 1 millions en 1980 et serait entre 600 et 500 000. Ils relèvent en majorité de l'Église catholique chaldéenne, Le patriarche Louis Raphaël Ier Sako, a été élu le 31 janvier 2013 mais il y a quelques Nestoriens (100 000 ) : la communauté assyro-nestorienne dans la diaspora. Ces deux églises sont de langue araméenne.
Ils seraient interessant de voir si cette terminologie allégorique de "grande Babylone" soit utilisé dans le culte en araméen ? et à cette époque ?