Lors d'une discussion sur le forum préhistoire concernant des arabes dans le temps de la naissance de l'Homo Sapiens, j'ai promis de chercher où j'ai parlé de Renan, de Herder, Barres, identité nationale, etc...
Je l'ai retrouvé dans ce fil:
viewtopic.php?f=77&t=37422&start=60Voyez dans le premier message:
Celà dit, j'ai dans la literature sur le sujet aussi trouvé que ces pensées étaient aussi liées aux idees de l'Allemand Herder et même un lien qui cite aussi Buffon.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Georges-Lo ... _de_Buffon
Mais le seul lien que j'ai trouvé était toujours le même du même livre:
https://books.google.be/books?id=NP6ISg ... on&f=false
Pour Herder:
De l'université de Montréal:
http://www.sens-public.org/spip.php?article794&lang=frEt:
http://etudes-romantiques.ish-lyon.cnrs ... s-Jurt.pdf
Concernant Maurice Barrès:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Barr%C3%A8sEt de nouveau les Canadiens:
http://www.lepanoptique.com/sections/hi ... -partie-1/
Et concernant l'identité nationale:
http://www.lemonde.fr/politique/article ... 23448.html
http://www.lemonde.fr/politique/article ... 23448.htmlDe l'article:
Aujourd'hui, la plupart des historiens jugent cette opposition trop simpliste. "A l'intérieur même de la France, ces deux théories ont existé, rappelle ainsi Michel Winock, professeur émérite à l'Institut d'études politiques de Paris, dont plusieurs articles sur l'idée nationale viennent d'être republiés (Le XXe siècle idéologique et politique, Perrin). Il y a un "nationalisme fermé" et un "nationalisme ouvert". Le "fermé", c'est celui de Barrès et de Maurras. C'est l'idée qu'on ne devient pas français, mais qu'on l'est parce que ses ancêtres l'étaient. C'est le culte de l'enracinement, l'accent mis sur l'hérédité, d'où la référence constante, chez Barrès, à la "terre" et aux "morts". En France, ce nationalisme-là s'est moins fondé sur la race que sur l'identité catholique, ce qui explique, autant qu'un rejet des immigrés, une tendance à vouloir démasquer les "mauvais Français" - c'est-à-dire, à la fin du XIXe siècle, les juifs et les protestants. En face, vous avez le nationalisme "ouvert", républicain, celui qui, dans le sillage de 1789, pense la nation comme le résultat de la volonté générale."
Si une phrase de Barrès résume la première conception ("Le nationalisme, c'est l'acceptation d'un déterminisme", 1902), c'est une conférence d'Ernest Renan, prononcée en 1882 à la Sorbonne, qui est souvent citée comme fondatrice de la seconde. A la question "Qu'est-ce qu'une nation ?", l'historien répondait que celle-ci ne se définissait ni par la race, ni par la langue, ni par la religion, ni par la géographie, ni même par une communauté d'intérêts. Pour lui, la nation était une "grande solidarité", constituée par "les sacrifices que l'on a faits et ceux que l'on est disposé à faire encore". Si "elle suppose un passé", elle ne se conçoit pas sans "le désir clairement exprimé de continuer la vie commune". Une formule a fait florès : "L'existence d'une nation est (...) un plébiscite de tous les jours comme l'existence de l'individu est une affirmation perpétuelle de vie."
Cette définition volontariste de la nation - Renan parle du "désir de vivre ensemble" - repose sur l'adhésion à un certain nombre de valeurs communes. Comme le rappelle l'historien Vincent Duclert, professeur agrégé à l'Ecole des hautes études en sciences sociales et auteur de La France, une identité démocratique (Seuil, 2008), c'est à la toute fin du XIXe siècle, dans le contexte d'une République à la fois conquérante et contestée, dans ces années où le régime dut faire face à deux crises majeures (le boulangisme et l'affaire Dreyfus), que ces "principes fondamentaux" se sont cristallisés. "Dans une République qui n'avait pas véritablement de Constitution, observe l'historien, ce sont les grandes lois qui ont servi de textes fondateurs : sur la liberté de la presse (1881), sur l'école (1881-1882), sur les syndicats (1884), sur la liberté d'association (1901), sur la séparation des Eglises et de l'Etat (1905)..."
Et tout ça est encore plus élaboré dans ces deux textes:
http://www.sens-public.org/spip.php?article794&lang=frhttp://etudes-romantiques.ish-lyon.cnrs ... s-Jurt.pdfDemain plus de commentaires...
Cordialement, Paul.