Bonjour,
Citer :
Pour revenir à la question du lien entre la culture allemande, Luther et le national socialisme
Ce n'est pas le sujet. A l'époque de Luther, il n'y a pas d'Allemagne, il n'y a pas "d'esprit allemand". Qu'entendez-vous alors par "culture allemande" ?
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http://www.histoire-fr.com/mensonges_histoire_culture_revolver.htmCiter :
« L’acceptation de l’autocratie et de l’obéissance aveugle à des tyranneaux qui se posaient en princes s’enracina dans sa mentalité », une « mentalité perverse et détraquée[5] »
Quelle autocratie ? Quels tyranneaux ? Vous avez tout de même bien une idée : ce n'est pas de l'aide à la compréhension, aux devoirs, une demande d'explication de texte sans connaissances en amont et en aval de la période.
1- L'antisémitisme de Luther a déjà été évoqué.
2- L'opposition au Pape outre-Rhin aussi avec les conflits des ESERG.
Nous n'allons pas revenir sur l'opposition déclarée, il y a 4 pages pour expliciter la chose et d'autres fils.
Il est du salut des âmes et ce qui est nommé "
fanatisme" ou "
rudesse" ne sont que des qualificatifs pour la rhétorique de Luther. On peut piocher ailleurs : "...
n'attendez pas de l'apôtre qu'il vienne flatter les oreilles par des cadences harmonieuses ... si notre simplicité déplait aux superbes, qu'ils sachent que nous voulons leur déplaire ... que JC dédaigne leur faste insolent ... qu'il ne veut être connu que des humbles ... faisons leur des prédications dont la bassesse tienne quelque chose de l'humiliation..." (Bossuet : "
L'éloquence de St Paul").
Là aussi les mots sont rudes parce-que les prédications de Paul ne supportent aucun compromis. Il est le plus donné dans les lectures catholiques avec Jean. C'est aussi deux manières d'aborder le salut. Faut-il déduire que le Français peut s'emporter parfois, qu'il n'admet aucune contrariété qui ne puisse trouver réparation par les armes, un poil obtus et en alternance se montrer un parfais mouton face à plus fort ? Trouver des exemples de ceci dans notre histoire est aisé, on peut même en trouver dans l'histoire outre-Rhin, dans l'histoire du Royaume-Uni, de l'Espagne, de la Russie etc. Nommez un endroit, un homme pivot de cet endroit à un moment et on peut faire la caricature des lambdas de l'endroit en s'appuyant sur 4 lignes tirées des idées de l'homme pivot.
La soumission absolue au pouvoir politique des Allemands, bien des exemples s'inscrivent en faux. Faire un parallèle entre l'époque de Luther, sa doctrine, l'acceptation, les conversions en omettant la contre-réforme, son avance, ses réussites, les couches sociales touchées, les enjeux politiques, territoriaux, l'époque etc. et accoucher du profil allemand montre bien une méconnaissance de l'histoire outre-Rhin.
Ce mélange étrange de contres vérités, d'adaptations orientées serait "...
un des facteurs..." ? Cet homme part d'une image "fantasmée" de ce qui n'est pas encore "l'Allemand" voire "prussien" mais le "barbare uhlan" : c'est exactement le type de "montage" que les nazis optimiseront pour normaliser l'idée de purification par éradication du Juif.
Citer :
Plusieurs spécialistes du protestantisme ont critiqué cette vision, et le théologien Uwe Siemon-Netto a spécifiquement accusé Shirer de s’être fait le propagateur d’un « mythe » repris par certaines institutions publiques américaines[7]."
Bon, nous y sommes. Sur qui faut-il taper cette fois ? L'Amérique ? Les institutions ? Le "mythe" ?
Il suffisait de commencer par la fin de votre post :
Luther et la Réforme : un progrès ? est le sujet.
Bref encore un C/C total de wiki et pas du meilleur... Où commence votre réflexion ?