Ces même monuments de la civilisation gréco-romaine ont été anéantis et particulièrement en Europe occidentale (plus qu’en Afrique du nord). On a voulu faire porter le chapeau aux invasions barbares, à l'église. Mais contrairement à Daesh, personne ne s'en est vanté. Le "crime" s'est déroulé du IIIème au VIème siécle par des maçons qui ont fait tourner des fours à chaux avec le marbre extrait ou qui ont réemployés des éléments pour de nouvelles constructions.
Victime de la mode.
A ce sujet, lorsque les chrétiens ont reconquis l’Espagne et Cordoue, ils ont apportés quelque modification à la Mosquita. Par la suite, Charles Quint regretta la transformation de cet édifice :
Citer :
« Vous avez détruit ce que l'on ne voyait nulle part pour construire ce que l'on voit partout. »
Par rapport à la La damnatio memoriæJe trouve la réponse de Irina Bokova :
Citer :
«Malgré les obstacles et le fanatisme, la créativité humaine prévaudra, les édifices et les sites seront réhabilités et certains d'entre eux seront reconstruits»
Particulièrement bienvenue. En réponse à la damnatio memoriæ de Rome par Daesh, on a une damnatio memoriæ des actes de Daesh par une reconstruction à l’identique. Comme la création de l’état d’Israël constitue aussi une damnatio memoriæ du IIIème Reich.
On répare et on continue et comme dans la dernière image de Tintin « L’oreille cassé », le petit gardien continu à siffloter comme si rien ne s’était passé.