corvignolles a écrit :
taloslecyborg a écrit :
On ne sait toujours pas qui a commandité Bonnier de la Chapelle ( s(il y a eu un commanditaire , ce qui parait vraisemblable )
on a avancé plusieurs noms , mais pour chacun les arguments pour et contre s'équilibrent
le livre "Tous enfants de dieu" de jean Philippe Arcucci évoque le sujet, et ouvre une piste rarement évoquée. Giraud !
Mais à la vue des témoignages les plus récents, il semblerait que le général Francois d'Astier soit l'investigateur ( son petit fils Geoffroi d'Astier l'affirme dans plusieurs articles ). Le tout est de savoir s'il a obéi aux ordres de De Gaulle ou s'il a agi seul ?
Cela, en général on ne peut jamais le déterminer, sauf les très rares fois où des documents écrits établissent la preuve incontestable des responsabilités.
Et depuis au moins l'affaire Thomas Beckett, on sait que beaucoup de ce genre d'événements surviennent dans des cadres de non-dit et d'interprétation, autant que par initiative solitaire.
Sur le fond du sujet de ce fil de discussion, face à de tels animaux politiques que Roosevelt et de Gaulle, il me paraît évident que ce sont les motifs politiques qui ont archi-dominé.
De Gaulle voulait restaurer l'indépendance et le poids de la France dans le monde et le principal obstacle à cet objectif. C'est l'Amérique qui était la grande gagnante de la guerre, qui était dans une situation de domination économique et politique telle que l'Europe et le monde n'en avaient pas connu depuis la fin de l'empire romain. Et l'Amérique de Roosevelt entendait façonner le monde selon sa vision et selon ses intérêts.
Les méfiances que Roosevelt a pu nourrir envers la personnalité de De Gaulle ou contre le fait qu'il était un militaire par nature autoritaire et impérieux sont tout à fait anecdotiques.
Le plan, c'était l'établissement d'une domination sous hégémonie américaine et Roosevelt n'aimait pas ceux qui, à l'évidence, allaient s'opposer à ces objectifs.