Marie-la-Juive aurait découvert la cuisson à bain-marie et inventé l'Alchimie, ce qui en ferait une des plus grandes scientifiques de tous les temps.
Sur wikipedia on trouve 2 listes intéressantes sur la question. La première est
la liste des femmes scientifiques. La seconde est
la liste des lauréates des prix Nobel.Cette dernière liste alimente une polémique. Il faut savoir que les femmes représentent 3% des prix Nobel une fois que l'on a retiré les organisations. Cela est expliqué de 2 manières. La première est que pendant de longues périodes l'accès des femmes aux cursus scientifiques a été problématique et restreint. Moins de femmes qui peuvent faire des études scientifiques conduit tout naturellement à moins de femmes devenant de grandes scientifiques. Le second problème est que l'on sait que dans certains cas des femmes ont participé de manière notable à des travaux qui ont reçu des prix Nobel, mais qu'elles ne furent pas créditées parmi les découvreurs ou qu'elles n'eurent pas l'honneur de ce voir décerner un prix.
En fait, on constate divers phénomène, le premier est
le plafond de verre. Dans certaines entreprises, certains secteurs, il y a plus de 50% de femmes aux niveaux subalternes. Mais, dès que l'on monte dans la hiérarchie, le nombre de femme baisse drastiquement. Pour avoir un prix Nobel, il faut diriger des recherches... Mais, si on obtient pas de poste permettant de devenir une directrice de recherche ...
Le second phénomène est l'influence néfaste de lois visant à limiter le népotisme dans de nombreux centres de recherches aux USA. Un directeur de recherche n'a pas le droit d'embaucher des membres de sa famille. Mais, souvent, les jeunes étudiants de sexe différents se rencontrent sur le campus et suivent des études proches. Du coup, l'épouse d'un directeur de recherche doit souvent démissionner, si elle ne trouve pas un poste dans un autre centre de recherche proche, il ne lui reste qu'à assister anonymement son chercheur de mari...
Citer :
De manière plus générale, même si l'amélioration de l'accessibilité du domaine est significative en sciences, il n'en demeure pas moins qu'en 2003 aux États-Unis, seulement 22 % des licenciés ès-sciences et 18 % des docteurs en physique sont des femmes, alors même qu'autant de garçons que de filles terminent leurs études secondaires avec une spécialisation en sciences physiques. Un nombre important de femmes délaisse donc en cours de route leurs études de physique, n'achèvent pas leur doctorat ou changent d'intention d'orientation de fin d'études, laissant de côté leur plan de carrière dans la recherche. Pointé du doigt encore une fois, le milieu peu favorable aux femmes : moins de gratifications à succès égal qu'un homme, salaire moindre, avertissements plutôt qu'encouragements avant le cursus, peu ou pas d'encouragements pendant, maternité attendue socialement comme à gérer par soi-même.
Mais, la situation s'améliore, dans certains secteurs universitaires, ce n'est que depuis environ 100 ans que les femmes sont admises à suivre les études. Alors qu'à des époques plus reculées, les femmes pouvaient suivre de nombreux cursus universitaires.
PS : il est possible que l'un des prochains prix Nobel en chimie ou en médecine soit décerné à une française, Emmanuelle Charpentier et à l'américaine Jennifer Doudna pour leur découverte de la technique Crispr qui a été qualifiée de découverte scientifique de l'année 2015.
http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20151228.OBS1982/et-la-decouverte-scientifique-de-l-annee-2015-est.html