ALEXANDRE 1ER a écrit :
bof ! la flore buccale reste trés riche actuellement. Rothia dentacariosa (le bien nommé), Cardiobactérium hominis (retrouvé dans les endocardites),Actinomyces ondotolyticus, Actinobacillus actinomycetem comittans tous ces noms qui fleurent bon le latin.
non ce n'est pas vrai, quand un pathogène s'installe il est seul.
Celles que vous citez là sont des bactéries plutot pathogènes qui représentent un trés faible pourcentage des micro-organismes de la flore buccale. Il y a aussi de nombreux lactobacille et de nombreux aéromonas pour ne citer qu'eux.
Il y a les bonnes bactéries qui sont dites saprophytes et représente plus de 99% des espèces connue et de mauvaises bactéries pathogènes qui représente le reste soit 2400 espèces environs.
L'appauvrissement de la biodiversité bactérienne augmente le risque d'implantation des pathogènes oportunistes dont vous parlez. Un intestin contenant une flore riche en bactérie anaérobie de type lactobacillus aura moins de chance de contracter une dysentherie par effet de barrière. Dans la bouche c'est pareil.
C'est pareil également dans les champs : la monoculture entraine une sensibilité plus forte aux parasites que la polyculture.
je me rapelle d'une étude sur des nouveau nés qui avait été séparé de la mère et avait subit un traitement antibiotique. Leur tube digestif s'était retrouvée sans barrière car privé de l'ensemmencement maternel (par contact et par le lait) et ils avait dévelloppés une flore uniquement composée de Pseudomonas Aéruginosa à 100% (responsable de gangrène lorsqu'ils se retrouve dans les os). Depuis on donne systématiquement des probiotique à base de bifidus ou de lactobacillus dans ces cas là.
Pour en revenir à notre étude : depuis le 19ème siécle la biodiversité buccale à chutée, on est passé d'un système biologique à faible charge organique (fibre) à un système à forte charge organique (sucres rapidement assimilable). Or une forte charge organique diminue la biodiversité (par exemple il suffit de comparer un torrent en montagne à une rivière àprés un égout). Le système devient instable. Sans compter qu'à partir des années 70 apparaissent les antibiotique.
La biodiversité buccale a diminué c'est à dire le nombre d'espèces présentes dans notre bouche à diminuée, ce qui laisse la place à des pathogènes qui s'installent la place.