Harfang a écrit :
C'est factuel, Staline ne s'est pas occupé de stratégie, il a laissé ça au militaires, contrairement à Hitler, car il se savait peu compétent dans le domaine. De même entre la froide élimination, un par un de ses adversaires dans son ascension, et la suite de coup de théâtre d'Hitler, on est pas dans le même genre de personnalité. De même, il ne frôle pas le délire hallucinatoire (encore que niveau interprétatif le complot des médecins ça commençait à être pas mal), comme Hitler dans ses dernières années... et, même, le maniérisme d'Hitler dans ses discours a quelque chose de décalé. Staline est, plutôt, dans l’obsession du contrôle et la froideur affective qui lui permet d'envoyer des potes de vingt ans sous les balles en y ajoutant leur famille, au cas ou...
C'est faux, Staline intervient au plus haut niveau et donne des ordres de contre-offensives pour la plupart ineptes jusqu'en 1942. Il commence à lâcher la bride sur le cou de ses généraux à partir de Stalingrad et les écoute pour Koursk mais c'est toujours lui qui décidera du niveau stratégique. Hitler suit le cheminement inverse, s'impliquant à des niveaux de plus en plus bas au fur et à mesure de l'évolution du conflit.
Pour la froide élimination des amis et des adversaires, il me semble qu'il y a eu un petit incident en 1934, un incident appelé "nuit des longs couteaux"... Röhm était sans doute beaucoup plus proche d'Hitler que ne l'a jamais été aucun de ceux que vous citez pour Staline.