J'avais commencé ma scolarité en primaire le 1er octobre 1945. L'agglomération ayant été bouleversée par les bombardements, en1946, il n'y avait ni salle ni argent je pense pour cette cérémonie. Je me souviens avoir reçu de la main de la maitresse du cp, devant tous mes camarades, un ancien livre de lecture d'une collection usagée. La première cérémonie dans la grande salle des fêtes de la mairie de ma commune péri urbaine eut lieu en 1947. La salle était à peine hors d'eau, des fenêtres soufflées par les explosions étaient remplacées par de vastes bâches, le parquet de chêne noirci par l'humidité avait ses lames gondolées encore imprégnées de la poussière des gravats..... Nous avions chanté sur la scène au milieu des odeurs de moisissures en présence du maire, et des adjoints
Faget a écrit :
Mon cher Duc, une fois encore je suis d'accord avec vous. Une seule remarque, êtes vous sûr que le niveau des études dans le bloc soviétique était aussi moche que le niveau français actuel. Les échos que j'ai eu de l'ex-URSS et de la RDA , entre autres, m'avaient appris le contraire.En Russie, après 1991, j'ai rencontré des personnes de ma génération qui parlaient un français ou un anglais somptueux, parfois sans accent, alors qu'elles n'étaient jamais sorti de l'Union soviétique. Mais, elles avaient travaillé dur. Dans les écoles et les universités , il y avait la discipline et une grande exigence, plus la sélection. Comme disait un ami, c'est le seul secteur où le pouvoir communiste a réussi.
........
Oui,bien d'accord,en général très bon niveau dans tous les domaines des sciences et des langues