Mon cher Drouet Cyril, je vous salue!
Drouet Cyril a écrit :
Peut-être une interprétation des Mémoires de Marchand qui parle de « quelques jours donnés à sa douleur » ?
Trés probable. Pourriez-vous citer le passage exact des Mémoires de Marchand où il mentionne de «quelques jours donnés à sa douleur» ? Je voudrais savoir la citation exacte.
Drouet Cyril a écrit :
Plus problématique, il prête ces mots à Napoléon :
« Pauvre Joséphine. Elle est bien heureuse maintenant ! »
Or, il s’agit ici de la reprise d’un passage des très controversées « Mémoires historiques et secrets de l'impératrice Joséphine » de Mlle lenormand : « Pauvre femme ! Tu es aujourd’hui plus heureuse que moi »
Comme source, on a connu mieux…
Eh bien, non! Je ne suis pas une grande amatrice de ce monsieur Castelot et je n'aime pas beaucoup son livre sur Joséphine mais tout de même pour être impartiale je voudrais le defendre. Il ne fait ici que citer
Sainte-Hêlène, journal inédit de 1815 à 1818 de Gourgaud. Le tome second, p. 385. Selon Gourgaud c'est mme Bertrand qui raconte ainsi l'episode où Napoléon apprend sa mort: "
Je lui annoncai le malheur, il ne changea pas de figure et s'écria seulement: "Ah! elle est bien heureuse, maintenent!"
Et d'où vient l'affirmation de Castelot que Napoléon voulait être inhumé prés de Joséphine? Il écrit cela dans le même livre sur Joséphine.
Franchement je n'aime pas les oeuvres de Castelot et surtout sa maniére d'écrire. Il n'est jamais impartial et il manie les sources comme il le veut. Et sa vision de Joséphine
Je suis tout à fait d'accord avec monsieur Bernard Chevallier: "Frédéric Masson n'est pas tendre à l'égard de Joséphine et cette image négative sera encore accentuée plus tard par André Castelot".
Drouet Cyril a écrit :
« C'est par un journal que lui envoie de Gènes un valet de chambre qui rentre en France, chargé de commissions pour diverses personnes et pour Joséphine elle-même que, sans autre préparation, l'Empereur est averti. »
(Masson, Joséphine répudiée)
J’ignore d’où Masson tire cette information.
A creuser...
Et dans le même livre Joséphine répudiée Masson prête à Napoléon ces mots:
"Elle (mme Rémusat) attendit le moment où je sortais de mon cabinet pour entrer dans ma chambre à coucher. Il était une heure du matin. Elle se fit annoncer au moment où je me mettais au lit... Ma curiosité fut piquée. Je la reçus. La chose était curieuse en effet, car j'appris qu'il s'agissait de me faire répudier par ma femme. Je me rendis immédiatement auprès de Joséphinè et la désabusai en lui donnant l'assurance que si la raison d'Etat me déterminait jamais à rompre mes liens, c'est de moi qu'elle en recevrait la première confidence"De quelle source vient ce passage?
Drouet Cyril a écrit :
Un autre témoignage :
« Il pleura aussi en apprenant la mort de l'impératrice Joséphine »
(Pons de l’Hérault, Mémoires)
Merci, c'est trés touchant. Il l'aimait vraiment, il n'a jamais cessé de l'aimer