Jefferson a écrit :
Vous avez raison. J'ai mal choisi mes mots. Il a revendiqué la dictature, mais dans un sens romain, me semble-t-il
C'est en effet en ce sens qu'il faut entendre le mot "dictature" quand Napoléon l'emploie :
"On m'a reproché qu'à peine au pouvoir j'avais exercé le despotisme, l'arbitraire ; mais c'est la dictature qu'il fallait dire."
(Le Mémorial)
« Lorsque je me mis à la tête des affaires, la France se trouvait dans le même état que Rome lorsqu'on déclarait qu'un dictateur était nécessaire pour sauver la République. Votre or formait contre son existence, des coalitions successives dans toutes les nations puissantes de l’Europe. Pour résister avec succès, il fallait que le chef de l’Etat pût disposer de toute la force et de toutes les ressources de la nation.
[…]
Le gouvernement d’un pays à peine sorti d’une révolution, qui est menacé par les ennemis du dehors et troublé par les intrigues des traîtres à l’intérieur, doit nécessairement être dur. »
(O’Meara, Napoléon dans l’exil)
Jefferson a écrit :
Pour la rupture de la paix d'Amiens : Il est sans doute difficile de trancher définitivement, mais Bonaparte me semble avoir une très lourde responsabilité dans la rupture. Est-ce ce que vous vouliez dire ?
Pour ma part, la responsabilité anglaise est bien plus grande.