ThierryM a écrit :
1) Cela se discute. Le marxime-léninisme a été utilisé mais il n'est pas au cœur, et encore moins à l'origine, le mouvement initial étant le Parti révolutionnaire du peuple khmer, ce qui montre l'importance de la nationalité dans le mouvement, et qui est peu compatible, selon moi, avec une propension vers l'extérieur.
2) C'est le cas de tous les mouvements, toutes les personnes...
3) Je ne fais que reprendre votre formule, que je ne partage pas. Je ne vais quand même expliquer à votre place le fait que votre formule ne colle pas aux exemples de totalitarisme que vous citez... Il me semble qu'il vous appartient de rendre cohérente votre formule avec vos exemples.
Le nationalisme a été aussi beaucoup invoqué et instrumentalisé par Staline et Mao, sans même parler d'Hitler, il me semble. Le totalitarisme s'accommode donc très bien, en général, d'une certaine dose, variable, de nationalisme. Ca n'implique pas que le totalitarisme soit intrinsèquement nationaliste, ni d'ailleurs le nationalisme intrinsèquement totalitaire.
Et puis enfin il ne s'agit pas de conditions sine qua non, tout ou rien, mais de tendances, autrement on ne s'en sort pas et le concept ne sert plus qu'à tout embrouiller. Carlo68 a apporté la notion de "paroxysme" que je trouve très pertinente (j'aurais dû y penser) mais à condition de ne pas en faire un tout ou rien non plus.