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Message Publié : 31 Août 2015 16:41 
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Pierre de L'Estoile
Pierre de L'Estoile
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Inscription : 23 Mars 2005 10:34
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Localisation : Nanterre
La Révolution, c'est d'abord un rééquilibrage des pouvoirs au détriment de la noblesse et du clergé. En pouvoir politique, le tiers-État y gagne indubitablement. Et en particulier la frange la plus puissante, culturellement et économiquement : la haute bourgeoisie qui voit s'ouvrir la quasi-totalité des postes de pouvoirs (députés, préfets...).

Maintenant, il ne faut pas sombrer dans le dénigrement marxisant. La mobilité sociale augmente pour l'ensemble des roturiers. Si ce n'est pas par le commerce, c'est au moins par l'armée et l'administration, surtout après la mise en place des institutions napoléoniennes - je pense à Michel Ney, fils d'artisan tonnelier, ou Murat, fils d'aubergiste. C'est le début de la méritocratie revendiquée.

Quoiqu'on en dise, la normalisation des poids et mesure, la mise en place du Code Civil et la création des départements ont dû assez bien faciliter la vie et le commerce des gens.

[quote="Vitalis"]Les grands gagnants sont les paysans, ils étaient écrasés d'impôts sous l'ancien régime et ensuite en ont payé beaucoup moins./quote]Là, j'ai un doute. Ce qui exaspérait les paysans était surtout le côté injuste des impôts, ainsi que l'insistance de la noblesse a maintenir ou restaurer des droits médiévaux dont la contre-partie avait disparue depuis longtemps. En revanche, je ne sais pas si le niveau d'imposition a vraiment baissé avant et après la révolution, d'autant plus que ses impôts rentraient très mal.

De manière anecdotique, j'ai appris au cours d'une conférence que parmi les perdants figuraient les contrebandiers du sel, qui faisaient vivre des familles entières. La suppression de la gabelle, comme de tous les impôts indirects, a causé des difficultés sociales inattendues, qui ont pu faciliter le déclenchement de révolte, comme celle de la Vendée.

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Qui contrôle le passé contrôle l'avenir.
George Orwell


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Message Publié : 01 Sep 2015 6:02 
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Philippe de Commines
Philippe de Commines

Inscription : 17 Mars 2004 23:16
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Étant entendu que la noblesse de robe, qui avait déjà triomphé depuis longtemps, n'était rien d'autre que les familles anoblies de grands bourgeois.

Le problème, c'est que l'anoblissement etait un système beaucoup trop malthusien de reconnaissance et de promotion des élites et qu'il,accordait des droits héréditaires :
- soit à des riches incompétents,
- soit à des appauvris qui, pour maintenir malgré tout leur statut noble, demandaient des privilèges contribuant à scléroser davantage le système et à en accentuer les contradictions.

La véritable révolution a surtout été sur le plan des principes fondateurs de la société et de ses valeurs politiques, bien plus que du côté des valeurs sociales.

Si on se place sur le seul plan matériel, ceux qui ont gagné ce sont les acquéreurs à bon compte de biens nationaux.


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Message Publié : 17 Sep 2015 12:43 
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Grégoire de Tours
Grégoire de Tours

Inscription : 18 Avr 2015 15:58
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Localisation : Kaamelott
Bonjour,

Jefferson a écrit :
Je crois au contraire que la bourgeoisie d'affaire a été la grande gagnante de la Révolution française. La bourgeoisie tout court, d'ailleurs ... Il y a eu un rendez-vous manqué, à mes yeux. Le pacte social, c'est à dire la dissolution des intérêts particuliers dans l'intérêt général, aurait pu suivre la Révolution.

La Révolution s'imposa au peuple et à ses mandataires. Le nombre qui n'avait rien à perdre -ou si peu- menaçait d'entraîner ses notables au-delà de leurs intérêts qui étaient ceux de groupes nantis non de la nation. La bourgeoisie des fonctions, de la terre, du commerce qui tentaient de gouverner et d'administrer se détache de l'action populaire.
Il y a une Révolution "d'en haut" (intentions, attitudes, réalisations...) et une Révolution "d'en bas" qui pousse tout devant elle.
Accélérateur et frein agirent sur le déroulement de cet épisode.
Les faveurs concédées à la propriété en encourageant l'individualisme agraire, la part que s'accorda la bourgeoisie dans la vente des biens d'émigrés provoqua des engagements politiques très conditionnels. En se marquant à "droite" le gouvernement ne pouvait compenser les défections de la gauche. Assurer la défense nationale et le ravitaillement du pays nécessitait des sacrifices de la part de tous : la mentalité collective acceptait ; individuellement ceci fut redouté.
Des constructions artificielles se plaquèrent sur la vieille société, ne fut bâtie en "dur" que l'armée.
L'entreprise nationale se vit pourvue et s'attacha les patriotes zélés (employés, fonctionnaires...) mais pour tenir la place, ils forcèrent l'attitude : soumission et conformisme seront -pour les gouvernants- un paravent aux véritables sentiments populaires.
Les ouvriers des ateliers d'armes et des arsenaux, sans-culottes éprouvés, trouvèrent dans leurs conditions de travail et leurs salaires maximés des raisons pour s'unir contre les exigences de l'Etat, ce qui favorisa l'éclosion d'une certaine conscience de classe. Les paysans furent plus sensibles à la taxation qu'aux réquisitions de denrées et aux levées d'hommes qui -chez les jeunes- résorbèrent le chômage et l'indigence.
Je pense qu'en effet le "petit peuple" fut le grand "perdant".
Outre la/les bourgeoisies, la grande gagnante fut l'espérance : jamais dans leurs projections sociales, les hommes ne s'étaient portés aussi loin. On put le mesurer aux réactions de l'étranger (suppression des loges maçonniques, interdiction des ouvrages suspects, vote de l'alien bill...).
:-|

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Message Publié : 17 Sep 2015 12:57 
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Marc Bloch
Marc Bloch

Inscription : 10 Fév 2014 7:38
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Localisation : Versailles
Je crois que certaines analyses sociales exprimées ici font l'impasse sur le fait que la Révolution française est antérieure à la révolution industrielle et se situe donc dans une contexte social nettement plus subtil avec des distinctions qu'on devrait soigneusement nuancer ... Par exemple : la bourgeoisie maritime de Nantes et Bordeaux a beaucoup perdu, les ouvriers sont à l'époque parfois difficiles à séparer des artisans, il existe dans les campagnes un fossé énorme entre fermiers, métayers, manœuvres, etc ...

D'une autre façon on peut aussi dire que la suppression des privilèges a offert des opportunités aux jeunes gens dynamiques et a terriblement fragilisé les personnalités prudentes et routinières....


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Message Publié : 17 Sep 2015 19:17 
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Grégoire de Tours
Grégoire de Tours

Inscription : 18 Avr 2015 15:58
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Localisation : Kaamelott
Bonjour,

Jerôme a écrit :
Je crois que certaines analyses sociales exprimées ici font l'impasse sur le fait que la Révolution française est antérieure à la révolution industrielle et se situe donc dans une contexte social nettement plus subtil avec des distinctions qu'on devrait soigneusement nuancer ...

Je vous l'accorde, les nuances sont des détails qui font la différence.
Il est vrai que l'on peut manquer de subtilité dans la mesure où la question posée n'en demande pas tant.
J'ai du mal à saisir le "contexte social nettement plus subtil" et les "distinctions que l'on devrait nuancer".
Les exemples avancés ne m'aident en rien, à moins qu'il faille comprendre que par exemple la bourgeoisie des tissus et dentelles fut plus frappée à Calais et à Alençon qu'à Bourges ou Argentan ?
Lors d'une Révolution, bien souvent la contestation s'établit à tous les niveaux sans qu'il soit nécessaire d'y introduire un concept de classe. J'ai évoqué le mot "classe" car il m'a semblé que les échanges, les prises de conscience etc. ont pu faire éclore etc.
Citer :
D'une autre façon on peut aussi dire que la suppression des privilèges a offert des opportunités aux jeunes gens dynamiques et a terriblement fragilisé les personnalités prudentes et routinières....

La suppression des privilèges a en général pour but d'offrir des opportunités.
Qu'entendez-vous par "personnalités" ? Des personnes connues de ce l'on nommera l'ancien régime ? Ou bien "personnalités" dans le sens du caractère ? Auriez-vous des exemples ? Peut-on considérer que les Girondins se perdirent par prudence ? Entendez vous par "prudence" manque d'opportunité ?
:-|

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 Sujet du message : Napoléon et la Révolution
Message Publié : 29 Jan 2016 19:46 
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Plutarque
Plutarque

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Napoléon a t-il était le continuateur, le défenseur de la Révolution ? Avait t-il ou était-il devenu un contre-révolutionnaire ?


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Message Publié : 22 Fév 2017 15:43 
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Hérodote
Hérodote

Inscription : 19 Fév 2017 17:18
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Bonjour,
Est-ce que la revolution a creé une identité nationale en France ou dans des autres pays?
Merci pour votre aide


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Message Publié : 22 Fév 2017 19:45 
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Sans aucun doute, c'est avec la révolution - et même dans les années précédentes, voire déjà sous Louis XV - que le mot "la Nation" apparaît en permanence dans le vocabulaire politique.

Sous Louis XIV et au début du règne de Louis XV, il aurait fallu éplucher toute la presse pour en trouver de rares mentions, alors que le mot est omniprésent en 1789. Cela ne veut pas dire que le sentiment d'être français n'existait pas auparavant - et les guerres de Louis XIV avaient certainement contribué à faire apparaître ou à renforcer ce sentiment, la France étant en guerre permanente contre l'étranger - mais enfin c'était la première fois que ce sentiment s'incarnait en un concept, la Nation, connu et partagé par la quasi-totalité de l'opinion.

Les délégués aux Etats Généraux sont d'ailleurs, de fait, et se sentent, les élus de la Nation, au point de prendre sur eux-même la légitimité de se former en assemblée constituante.

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Message Publié : 22 Fév 2017 19:55 
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Jean Mabillon
Jean Mabillon

Inscription : 16 Jan 2010 19:18
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La fête de la fédération le 14 juillet 1790 n'a fait qu' entériner l'étendue de la nation française construite bout par bout par plus de 1000 ans de royauté.....Aucun des cahiers de doléances ne conteste,à ma connaissance,le fait d'appartenance au royaume ,à la Nation française......
En revanche les guerres de la révolution et de l'empire n'ont fait que contribuer à la création de nations farouchement hostiles à la prééminence française en Europe......pays du nord,Allemagne,Pays Bas et bien sûr Grande Bretagne,sans compter les vieux empires multinationaux


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Message Publié : 22 Fév 2017 20:57 
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Inscription : 10 Fév 2009 0:12
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Napoléon a contribué à faire naître une ébauche de sentiment national allemand, et puissamment renforcé la cohésion de la nation prussienne.

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Message Publié : 22 Fév 2017 21:04 
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Grégoire de Tours
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Inscription : 23 Déc 2010 13:31
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Le mot "nation" existe avant la Révolution française ; on pourrait même aller jusqu'à citer Paul "Apôtre des Nations" pour illustrer l'ancienneté du vocable. En revanche, le terme n'est pas lié au royaume de France. Ce qui se passe sous la Révolution, c'est la concordance de ce terme avec le sentiment d'appartenance à un groupe homogène ; là, où "nation" désignait un peu les "pays" selon une dénomination contemporaine, il va devenir le synonyme politisé de "peuple" .


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Message Publié : 22 Fév 2017 23:38 
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Eginhard
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ThierryM a écrit :
Le mot "nation" existe avant la Révolution française ; on pourrait même aller jusqu'à citer Paul "Apôtre des Nations" pour illustrer l'ancienneté du vocable. En revanche, le terme n'est pas lié au royaume de France. Ce qui se passe sous la Révolution, c'est la concordance de ce terme avec le sentiment d'appartenance à un groupe homogène ; là, où "nation" désignait un peu les "pays" selon une dénomination contemporaine, il va devenir le synonyme politisé de "peuple" .


On pourrait sans doute en écrire des dizaines de pages, mais je suis assez d'accord avec votre intervention. La RF n'invente pas l'idée nationale, elle la transforme. D'abord par le transfert de la souveraineté du roi à la nation toute entière. Le soldat de 1792 ne se bat plus pour le roi, pour sa terre, pour sa famille ou ses amis, il se bat parce qu'il est membre de la nation française, avec les droits et devoirs afférents. Et cela change tout.

On pourrait même discuter d'un transfert de l'esprit religieux vers la nation, d'ailleurs. La conscience nationale deviendrait, après 1789, la nouvelle conscience religieuse. La nation, sacralisée, n'est plus alors seulement une affaire d'identité ou de fierté, ce qu'elle était auparavant, elle devient une affaire de passion.

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Message Publié : 23 Fév 2017 0:15 
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Grégoire de Tours
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Inscription : 18 Avr 2015 15:58
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Localisation : Kaamelott
Jefferson a écrit :
Le soldat de 1792 ne se bat plus pour le roi, pour sa terre, pour sa famille ou ses amis, il se bat parce qu'il est membre de la nation française, avec les droits et devoirs afférents. Et cela change tout.

Qu'est-ce que dix années dans l'Histoire ? Qu'est-ce que dix années dans une vie ? Ce même soldat, dix années plus tard, se bat-il avec une passion intacte ? Il a espéré avec passion que son fils aient des devoirs et des droits, qu'en est-il ?
;)
Je pense que c'est le temps qui forge une nation. Le temps et l'union.
Pour ceci il faut que chacun soit conscient de ce pourquoi il travaille et se bat. Non pour un mot abstrait mais pour "sa liberté". En côtoyant d'autres qui ont la même vision, même si la notion est encore balbutiante, elle est un ciment. Un ciment qui prend avec le temps, un ciment qui là où certains s'arrêtaient à des chapelles construira plus grand, plus fort, plus beau.
Et lorsque les temps deviendront hésitants, ce sera toujours ce ciment, ce face à l'autre en qui je reconnais mon frère de liberté, que l'on se défendra. C'est ainsi, pour moi, que le mot "Nation" prend tout son sens.
C'est ainsi que la Nation, au bord du gouffre, trouvera la force de résister parce-que résister est défendre "sa" liberté face à celui qui veut en exonérer sous des prétextes fallacieux tout homme conscient.

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Message Publié : 23 Fév 2017 1:19 
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Eginhard
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ezio-auditore a écrit :
C'est ainsi que la Nation, au bord du gouffre, trouvera la force de résister parce-que résister est défendre "sa" liberté face à celui qui veut en exonérer sous des prétextes fallacieux tout homme conscient.


C'est l'esprit, en 92-93. Au bord du gouffre. Rien de mieux pour cimenter un esprit national que l'ennemi à nos portes, n'est-ce pas ? Je vous laisse avec les paroles de La Marseillaise.

Amour sacré de la Patrie,
Conduis, soutiens nos bras vengeurs
Liberté, Liberté chérie
Combats avec tes défenseurs!
Combats avec tes défenseurs!
Sous nos drapeaux que la victoire
Accoure à tes mâles accents
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire!

;)

Inconcevable trois ans plus tôt. Pas besoin de 10 ans pour transformer les esprits. Après, on ne parle pas de l'idée de nation et de son évolution au XIXème siècle, notion très controversée, mais des changements induits par les événements post-89.

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Message Publié : 23 Fév 2017 7:48 
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Philippe de Commines
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Bonjour

En tout cas, pour ma part, quant je pense à la FRANCE c'est avant tout à la RÉPUBLIQUE !!

Les rois, c'est de l'histoire et du passé -> la FRANCE c'est celle de la république et des droits de l'homme.

C'est l'image qui me vient en premier lieux.

Et la république française, c'est quant même le début des régimes démocratique en Europe occidental. Rien que pour ça je peux dire sans honte "VIVE LA FRANCE"

Bien à tous.

_________________
Hugues de Hador.


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