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Unagi a écrit :
Intéressant.
Et oui, ceci arrive parfois, pour un peu je m'en excuserais (humour).
Merci pour le lien. J'ai pu suivre un cours "magistral" (?).
C'est très étrange, vous avez balayé Coluche d'un revers de main. Il en faut pas s'y tromper, Boucheron fait du "
One Man Show" et plus facile : aucune interaction.
Citer :
...Si elle évoque bien le diaporama derrière lui (Trump par exemple), elle s'étend tout au long de l'histoire avec tous les défauts que cela comporte (sur la notion même d'Italie en tant qu'entité étatique unique à certains moments de l'histoire). C'est précisément ce "tout au long de l'histoire" qui m'intéresse...
Boucheron s'inscrirait comme un "
passeur" ? Il a tendance à évoquer un peu cette image avec la référence au livre de W. Benjamin.
Je ne me sens pas "
agressée" avec cette phrase. Je la vois comme une boutade, un peu dans le style "
à Rome, soyons Romain..." si le sujet eut été "Les évolutions de Francfort à travers le temps" et bien Boucheron se serait inscrit dans une pensée proche de l'Ecole de Francfort et l'aurait réduite à une boutade : "
... J'adhère à certaines approches de W.B. et bien sûr l'école de F. influence ma pensée, ce serait bien le moins...". Une boutade en forme de syllogisme.
Citer :
Je fait simplement comparaître cette citation, je fais passer une audition dans un forum (quel meilleur endroit?) à une parole publique.
Non, non, non, non...
Relisez-vous. Vous faites de cette phrase le centre d'une réflexion qui ne peut pas être.
On ne peut que s'inscrire "
contre" et argumenter ou "avec".
En vous demandant de replacer le contexte, nous sommes sortis d'une phrase un peu "facile".
Citer :
... enfin un historien qui parle d'une histoire des pouvoirs en disant clairement «je suis un historien du laboratoire italien donc je fais profession de croire, qu'en matière d'histoire des pouvoirs [...] » tout en reprenant pour titre de son introduction une phrase de J.Michelet... Phrase qui révèle peu le contenu de ses cours. Une autre me semble plus importante: «Tout pouvoir est pouvoir de mise en récit».
Vous êtes plus à même que moi d'en juger, je n'ai pas écouté ces 20 heures. Je m'en tiens donc au cours dont vous tirer la fameuse phrase.
Ce cours n'évoque pas l'histoire des pouvoirs mais plutôt le temps, les images et développe les interconnections. Pour épaissir le tout, un crochet est fait avec la photographie. On y place certaines notions d'analyse d'expressions Si Trump est bien choisi, vous noterez que Berlusconi, non. Son expression est neutre. Il aurait mieux valu piocher dans un film de Fellini -"
La Strada"- ou de Viconti aussi pour montrer que l'image ne s'arrête pas aux traits mais se prolonge dans -par exemple- le code vestimentaire (couleurs, formes etc.), l'entourage (groupé, un peu d'écart...), la gestuelle (campé, place des mains etc.).
Citer :
D'ailleurs, il le cite à plusieurs reprises pour, dans un même mouvement, l'épouser (épouser sa pensée) et le repousser (c'est une expertise d'un philosophe du politique, et je ne suis pas philosophe du politique).
Ce que vous nommez "
épouser", j'emploie -à tort peut-être- "
étirer". Ceci dit, on peut "
adhérer" puis "
étirer" c'est à dire induire une réflexion en quittant le paradigme. Le verbe "
épouser" n'induit pas une notion de réflexion. On se positionne dans ce qui est, on ne "
crée" rien.
Citer :
(après tout ne conseille-t-on pas d'utiliser l'actualité en amorce lors d'une dissertation?)
C'est un conseil que n'aurait pas suivi. Le prof va se retrouver avec une flopée de feuilles qui auront la même intro. : le dernier buzz. Lorsque le HS était le grand risque, une solution : être là où personne ne va aller pour X raisons. Ensuite il faut bien tenir son masque afin que l'amorce ne fasse pas "pétard mouillé" mais "feu d'artifice". Une bonne observation du prof. , de ses références etc. Vous servez non pas ce que l'on attend et que l'on mange depuis X feuilles mais vous vous insinuez dans la zone de confort du prof. Peut-il alors biffer, lorsqu'il se sent presque "
Pygmalion" ? Je vous l'accorde, ceci est bon pour le collège voire peut être la 2nde mais ça fonctionne.
Citer :
Je suis tenter d'ajouter Mussolini mais j'attends des retours dessus. Je rejoins votre avis sur le maillage initial.
Déjà la "Renaissance" aurait pu être optimisée. "Renaissance" vraiment ? Ou image que nous souhaitons avoir de cette période ? Le plus souvent on s'attarde aux arts plus qu'aux idées (voyez les exemples de Boucheron).
Qu'en est-il de l'Italie face à l'Empire ottoman avec lequel, elle doit "jouer". Nouveau masque ? La culture est différente, la religion aussi (je ne vais pas entrer dans les explications culture/religion). C'est vraiment nouveau, comment aborder ceci ? Dans une transgression assumée ? Etonnement à "l'ancienne", pas même une adaptation à une fiction.
On ne cherche pas tellement à renouveler autre chose que les arts. La pensée n'est pas renouvelée, elle évolue c'est un peu différent. Cette époque nous laisse des analyses masculines, que comprennent ceux qui écrivent à la naissance, hormis ce qu'ils en voient, c'est à dire déjà le théâtral ?
Je vous remercie de vos réponses, sources de réflexions.
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