Faget a écrit :
D'après ce que j'ai lu la British Army, trop sollicitée, s'est cassée en Afghanistan et n'arrive pas à repartir. Mais je n'ai que des informations de presse. C'est dommage, c'était un bel outil.
CEN_EdG a écrit :
Je confirme cet avis. C'est plutôt l'Irak qui l'a cassée, d'ailleurs, mais elle n'est plus que l'ombre de ce qu'elle a été. Elle possède toujours un excellent corps d'officiers et de sous-officiers, s'appuyant sur un esprit de corps et un corpus doctrinal de qualité et un matériel moderne, mais ses effectifs ont fondu et ses moyens aussi.
La campagne des Malouines est un parfait exemple des capacités de déploiement de la Grande-Bretagne. Peu d'armée en était capable à l'époque surtout au vu de l’éloignement des bases de ravitaillement. Malheureusement, les années 90 virent la chute de la British Army.
Son mal est la même que d'autres nations comme l'Allemagne. La fin de la guerre froid a amené des coupes froides dans les budgets et une remise en cause des quantités (hommes et matériels). L'Irak a juste définitivement cassé l'outil.
En 2015, le général Ray Odierno, le chef d’état-major de l’US Army, a exprimé son inquiétude envers les capacités de la British Army. En l'état, on considère l'Armée Française comme la seul force militaire viable en Europe.
Au niveau du matériel, cela commence à devenir tendu. Plusieurs programmes de modernisations doivent être mis en place mais le budget n'est pas là ou semble mal conçu. L'exemple le plus concret vient des nouveaux portes-avions. Ces derniers imposent l'utilisation d'aéronefs à décollage et atterrissage verticaux car le pont ne comporte ni catapulte, ni fil d'arrêt. Le coût du bâtiment est moindre mais on oblige à l'achat d'un matériel spécifique.
Remarque, elle n'est pas la seul à avoir ce soucis. Depuis environ un an, plusieurs articles sont sortis sur la Bundeswehr. Actuellement, elle déshabille Pierre pour habiller Paul afin d'envoyer ces troupes en opération extérieur. Certains matériels ont même un taux de disponibilité inférieur à 30%
Sinon pour revenir dans l'avant 1991, l'URSS avait énormément de respect pour notre force de frappe nucléaire (du moins à partir 1969-1971). Contrairement à la Grande Bretagne, elle était considère comme indépendante des Etats-Unis. Elle apparu crédible avec la mise en place SLNE en plusd es avions mirages IV et les missiles du plateau d'Albion.