Narduccio a écrit :
Mais, Adolf Hitler aurait-il accepté d'attendre 1942 pour lancer l'opération Barbarossa ?
Non, Hitler considère qu'il faut agir avant 1942. Il ne veut pas attendre trop longtemps car il est persuadé que l'Amérique de Roosevelt va monter en puissance.
Narduccio a écrit :
C'est le problème avec les uchronies, c'est que l'on peut imaginer pas mal de choses sur le déroulement utopique des évènements, et il ne suffit pas de dire, la réalité fut celle-là, donc les choses n'auraient pas pu se passer comme cela. Si les dirigeants allemands ont la sagesse d'attendre d'être suffisamment armés, il est possible aussi qu'ils aient la sagesse de [...]
Est-ce une « sagesse » d'attendre jusqu'au printemps 1942 ?
Entre juin 1940 et juin 1941, vous avez quand même une période relativement longue.
Une période plus longue aurait-elle été favorable à l'Allemagne ? Je crois plutôt qu'une période longue (deux ans) aurait profité à l'Union soviétique et son effort d'armement.
En plus de la production en Russie, il faut prendre en compte un aspect que l'on a tendance à négliger : une attaque déclenchée en 1942 est dépourvue d'effet de surprise. Si Staline n'a pas voulu croire à l'imminence de l'attaque allemande en 1941 c'est parce qu'il s'était auto-persuadé que les Allemands préparaient une offensive pour 1942.
Pour les Allemands, une éventuelle offensive retardée jusqu'en 1942 n'est pas nécessairement un signe de « sagesse ».
Si l'offensive à l'Est est déclenchée en 1942, on a deux cas de figure :
1) la GB n'est plus une menace car elle a signé un traité de paix avec l'Allemagne au début de l'année 1942 (uchronie).
2) la GB continue les hostilités contre l'Allemagne.
Même si l'on retient le 1er cas, une victoire allemande n'est pas du tout évidente.
CEN_EMB a écrit :
1) vu qu'il était impossible de la déclencher avant juin 1941, Hitler aurait dû attendre 1942 pour espérer que son agression ait une chance de succès ;
L'offensive en 1941 a provoqué l'étonnement de Staline. Une offensive en 1942 n'aurait pas provoqué le même étonnement.