Liber censualis a écrit :
Pompidou a dressé de Chaban-Delmas un portrait assassin dans "Lettres, notes et portraits 1928- 1974 de Georges Pompidou (Robert Laffont)", quel est la part du ressentiment ? Celle de la réalité ?
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Il travaille peu, ne lit pas de papiers, en écrit moins encore, préférant discuter avec ses collaborateurs, et s’en remet essentiellement à eux, qu’il choisit bien, pour ce qui est des affaires publiques s’entend.
Ce sont plus des divergences sur les méthodes de travail. Certains dirigeants se reposent sur le travail de leurs subordonnés, qu'ils choisissent avec le plus grand soin. Effectivement, ils se "contentent" d'écouter tous les matins, et autant de fois que nécessaire le compte-rendus que leurs subordonnés leur font, et cela nourrit leur réflexion. D'autres passent des heures à éplucher des rapports, et ne se fient qu'à ce qu'ils en retiennent.
Effectivement, les premiers passent pour des paresseux aux yeux des seconds.
En ce qui concerne le travail d'un ministre, il a évolué au fil du temps. Théoriquement, c'est un décideur politique qui décide dans son domaine de compétence en accord avec la politique générale décidée entre le PR et le PM. Actuellement, il y a aussi un besoin de représentation et de communication. A lui de trouver le bon équilibre.