PierreLouis a écrit :
Bonjour mesdames et messieurs,
J'ai parcouru l'intégralité de ce fil que j'ai trouvé très intéressant, j'ai cependant quelques questions supplémentaires pour les gens qui ont fait des études d'Histoire à distance :
1. Passer une licence d'Histoire à distance par pure passion (sans objectif pro derrière) est-il raisonnablement envisageable pour quelqu'un étant en CDI à temps plein tout en gardant une vie sociale ?
2. Avez-vous des exemples de personnes dans ce cas qui ont tenté l'expérience ? Ont-il réussi / échoué et pourquoi ?
3. Quel socle de connaissances / méthodologies de base est indispensable selon vous pour réussir une licence d'Histoire en EAD dans les conditions précédemment décrites ? Que feriez-vous pour vous préparer si vous aviez un an avant le début de votre licence ?
Merci infiniment à ceux qui prendrons le temps de me répondre !
P.S :
Vous trouverez ici un petit aperçu de mon parcours qui peut éventuellement vous aider à évaluer la faisabilité du projet
Bonjour!
Je viens de terminer ma L3 d'histoire à distance en travaillant à temps plein en parallèle, donc je n'ai pas énormément de recul mais voici ce que je pourrais répondre :
1. Cela me semble tout à fait envisageable. En réalité les licences à distance sont surtout conçues pour les salariés et/ou les personnes ayant des obligations familiales importantes. Maintenant tout dépend du temps qu'on souhaite consacrer aux différents cours et les résultats qu'on vise.
2. Personnellement je travaillais à temps plein et cela ne m'a pas empêché d'obtenir ma licence et ce avec de bons résultats. Mon emploi me permettait de travailler mes cours à hauteur de 2 ou 3 heures par jour le matin. C'est un avantage non négligeable car il m'a toujours semblé incroyablement difficile de se mettre au boulot après une journée au travail; mais je suis persuadé que c'est le cas d'une grande partie de ma promo et qu'elle s'en est bien sortie malgré tout.
3. Comme dit précédemment, le commentaire et la dissertation sont les exercices canons en licence d'histoire. Etant passé par la prépa j'avais une solide méthode de dissertation et cela s'est clairement ressenti dans mes notes, mais j'avais un peu plus de difficulté pour le commentaire historique que je n'avais jamais vraiment pratiqué. C'est donc une question d'entraînement, ni plus ni moins. Pour ça il faut attendre de faire des devoirs et d'avoir la correction des profs, y'a rien d'autre à faire.
Je n'ai pas la sensation qu'il y ait de socle de connaissances minimum à avoir pour réussir car de l'impression que je tire de ma L3, les évaluations et examens restaient très très centrés sur le cours des profs. Evidemment, ce dernier est systématiquement complété par une bibliographie qu'il convient à chacun de travailler pour mieux s'approprier les thématiques/périodes en question. Mais en soi la licence reste accessible à qui se donne les moyens d'exploiter les ressources mises à disposition par les enseignants et la faculté. J'ai débarqué en L3 avec un bagage très léger (pour ne pas dire inexistant) en histoire ancienne et en travaillant les UE relatives à ces périodes (beaucoup) plus que les autres, j'ai pu obtenir de bons résultats.
Par ailleurs l'Université de Caen (où j'étais) proposait de passer les examens terminaux en télésurveillance pour les travailleurs ou les personnes résidant à l'étranger. Je crois que les modalités vont changer pour l'année pro mais en tout cas c'est vraiment un gros + qui est présent dans très peu de facs