Claude Dulong a rédigé une recension de cet ouvrage qui ne permet pas de comprendre pourquoi Anne a accepté si « docilement » la politique qu'on lui suggérait.
https://www.persee.fr/doc/bec_0373-6237 ... 1_0000_002Citer :
L'essentiel du volume est consacré, comme il se doit, à la régence d'Anne d'Autriche à partir de 1643 et donc à ses relations avec Mazarin, son ministre. Assurément, rien n'eût été possible sans leur entente et collaboration : ni, à l'intérieur du royaume, le retour à l'ordre, ni, à l'extérieur, le retour à la paix. Mais, là encore, l'auteur reste à la surface des faits. Elle nous décrit le comment sans creuser plus profond pour tenter de comprendre le pourquoi. Pourquoi la reine accepta-t-elle si docilement la politique qu'on lui suggérait? N'est-il pas extraordinaire que cette Espagnole, une fois aux affaires, soit devenue le contraire de ce qu'elle avait été du vivant de Louis XIII et de Richelieu ? Que, soudainement saisie par la France, elle ait fait preuve d'une loyauté, d'une vaillance et d'une habileté jusque là insoupçonnées pour établir l'autorité de son fils Louis XIV et mener la lutte contre son pays natal? Quel fut l'agent principal de cette métamorphose?
Mazarin et l'attachement qu'elle lui portait ? L'amour maternel ? Une prise de conscience due aux responsabilités du pouvoir ?…