Je ne dis pas le contraire. Oui, un dictionnaire des girouettes qui aurait été bien rempli!
Mais enfin, préférer à ceux qui ont changé leur fusil d'épaule, les autres qui ont persisté jusqu'au bout dans l'erreur et l'aveuglement, ceci me paraît un tantinet incompréhensible...
J'estime -en conscience- que l'on ne peut accabler ceux qui ont crû en la victoire de l'Allemagne jusqu'en décembre 1941. Je n'aime pas trop cette expression, mais ils ont -si l'on peut dire- des circonstances atténuantes.
Au-delà, ça devient bien difficile...
Pétain lui-même, a compris, je pense. Mais, à 86 ans, il s'est laissé forcer la main par un Laval, de plus en plus sûr de son fait et dominateur, à mesure que les évènements lui donnaient tort !
Selon-lui, d'ailleurs, il fallait collaborer, non pas parce que l'Allemagne serait victorieuse (après 41), mais parce que si elle était vaincue, ce serait le triomphe du bolchevisme.
Mais il avait raison! Sauf que cette Allemagne-là avait Herr Hitler à sa tête et que le nazisme était vraiment le mal absolu. Il fallait donc en passer par l'alliance avec Staline.