Laziz a écrit :
Adulith a écrit :
Concernant l'écriture, sans elle, vous ne pourriez pas développer votre argumentation.
Vous idéalisez l’écriture. Vous lui accordez plus de mérites qu’elle en a et, ce faisant, vous décriez l’importance de l’oralité –et de la présence cruciale de l’orateur pour la transmission du savoir. Si nous étions face à face durant cette discussion, on se comprendrait en moins de deux. La communication verbale étant de loin plus efficace que la lecture. Que l’oralité ne rejoigne pas autant de monde, qu’elle ne soit pas aussi démocratique, ne justifie pas ce discrédit. Mon postulat, comme déjà expliqué plus haut, c’est que nous étions plus intelligents dans le passé ( qu’avant c’était meilleur, pour reprendre une de vos expressions sarcastiques) et qu’avec le temps, une évolution se fait pour accommoder les nouvelles tendances qui tirent vers le bas et touchent beaucoup plus de monde. Mais l’essentiel, ce qui est sain pour l’esprit et le corps, se perd.
Je trouve juste amusant que dans le message qui précède, vous parlez de lecture et voulez mettre en avant vos connaissances sur la nourriture à l'aune de bouquins que vous avez lu...
Je ne dénigre en aucun cas l'oralité et en effet, face à face, nous pourrions débattre plus rapidement et en s'expliquant plus facilement. Par contre, la communication verbale est beaucoup plus faible lorsqu'on s'inscrit dans le temps, à plus forte raison dans le temps long, et je réitère une 2e fois (voire 3e fois) ma remarque comme quoi sans l'écriture, vous n'auriez aucun moyen de citer certains anciens comme vous l'avez fait, tout comme vous n'auriez aucun élément tangible à apporter pour comparer l'intelligence maintenant avec celle d'avant. A moins que dans votre famille il existe une tradition orale qui ait perduré de la préhistoire à nos jours...
Pour conclure, intéressant de dire dans un message que l'essentiel qui est sain pour le corps et l'esprit se perd alors que, quelques lignes plus haut, vous parliez du "must" concernant le domaine de la santé et le progrès sanitaire. Cette Rachel Carson était-elle une philosophe-médecin de la Grèce antique? Si tel n'est pas le cas, j'ai peur qu'elle ne relève que de la faillit intellectuelle du monde contemporain, et donc que la qualification de "must" ne puisse lui être attribué.