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Mais ce cerveau lui à été donné par la sélection naturelle et donc ce qu'il en fait est aussi partiellement le fruit de celle-ci.
Pas tellement en fait. Quand le cerveau d'un médecin invente un médicament qui soignera une maladie mortelle qu'il ne porte pas, il ne favorise pas sa propre survie ni même celle d'apparentés, on sort du champ de la sélection naturelle.
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L'article de Sciences et Avenir parle du Pays de Galles ou 5 types de plantes ont muté pour s'adapter à une teneur letale en zinc, par mutation genetique generale de centaines d'individus.... Il semble bien que là le hasard ait été hors-jeu et que c'est la capacité adaptative de ces plantes qui ait jouée... Le lamarckisme parait dans ce cas beaucoup plus pertinent que le darwinisme (cocorico). L'article mentionne aussi une experience tres connue sur des bacteries dont le genome a été rendu incapable d'ingerer du glucose et qui modifient ce même genome spontanement pour s'adapter à cette nouvelle situation Je vous rapporterai l'article dans un prochain post.
Certes nous avons découvert qu'il y avait un petit côté "lamarckiste" dans le fait que des mutations surviennent plus facilement dans des conditions difficiles. Mais l'appelation lamarckiste est erronée (ce n'est en rien une transmission de caractères acquis) et l'on retrouve là encore une prédominance de la sélection naturelle.
Quant au terrorisme intellectuel exercé par le neo-darwinisme contre la contestation, oui il existe. De même que le terrorisme intellectuel exercé par les big-bangistes exercent un vrai terrorisme contre tous ces scientifiques ayant des théories très intéressantes visant à prouver que l'univers a été créé il y a 10000 ans en six jours, et qui sont outrageusement baillonnés... Mais quand on reste sérieux, on est écouté, et la théorie des mutations neutres, bien que déviante du darwinisme, est très largement reconnue de la communauté scientifique.
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Effectivement la mutation doit porter sur le phénotype et non le génotype .
Elle doit porter sur les deux. Une "mutation" ne portant pas sur le génotype (la queue coupée d'une souris par exemple) ne se transmettrait pas et n'aurait aucun impact sur l'évolution des espèces. Mais effectivement une mutation intervenant sur le génotype sans le moindre impact sur le phénotype serait neutre, non soumise à la sélection naturelle.