Le lien suivant nous apporte quelques éclaircissements :
http://membres.lycos.fr/papidoc/506Elli ... chap1.html “Chez les singes, ce sens a perdu beaucoup de son importance; chez l'homme il est devenu presque rudimentaire, cédant la place à la suprématie de la vue.”
“Souvent on prétend, avec une exactitude plus ou moins grande, que les sauvages sont indifférents aux mauvaises odeurs. Ils sont pourtant vivement sensibles à l'importance des odeurs et à leur variété, bien qu-il ne semble pas que le sens de l'odorat soit beaucoup plus développé chez les sauvages que chez les civilisés.” Je pense que la différence viens surtout d’une adaptation au milieu. Je crois aussi que chez l’homme, l’odorat a servi pour la ceuillette plus que pour la chasse, et, aussi, surtout, pour les plaisirs sexuels et gastronomiques. Je pense même que l’odorat est plus un sens de plaisirs et d’informations “bénignes” qu’un sens de survie comme le sont la vision et l’ouïe.
Peut-être avons-nous trouvé un autre cliché ? La supériorité des sens des hommes préhistoriques ? Il semblerait que nous ayons tendance à rapprocher l’homme préhistorique de l’animal, parcequ’il était plus proche de la nature et qu’il ne possédait pas notre technologie. Seulement, c’est sûrement par sa culture, son ingéniosité et des sens pratiquement identiques aux nôtres qu’il parvint à survivre.
Petite remarque hors-sujet : nos sens ne sont pas plus émoussés que ceux des autres mammifères, ils sont différents. Notre vue est véritablement très utile et performante. Je pense aussi que nous avons un sens du toucher et du goût particulièrement développés, utiles pour la sexualité et la gastronomie, activités que nous pratiquons de façon plus fréquente et plus complexe que le reste des mammifères.