Befa a écrit :
Le problème des cycles climatiques de la terre et de l'inversion éléctro-magnétique des pôles, ect ... ( ce qui fait que quand on tire la chasse d'eau au nord de l'équateur l'eau tourne dans un sens différent qu'au sud de celui ci ) commence à peine à être effleurer par les scientifiques.
Les glaciations sont mises en évidence au XIXe siècles, les courbes de températures datent des années 1950 :
http://fr.wikipedia.org/wiki/GlaciationBefa a écrit :
La place des continents il y a des milliers d'années est encore au stade de la théorie ( même si c'est bien plus pratique pour le milieu scientifique d'affirmer que de débattre ... )
Les continents sont à la même place qu'il y a 100.000 ans (peu s'en faut). La situation des masses continentales dans les temps très reculés restera toujours une spéculation théorique, comme vous le dites.
***
Dans les disputes préhistoriques, il y a toujours un problème de chronologie et d'échelle des temps.
Les 250 millions d'années et le Trias cités ne sont pas à l'échelle humaine, qui se mesurent en 3-7 millions d'années, ni à l'Histoire qui pèse 5.000 à 6.000 ans à peine.
Befa a écrit :
La théorie de Darwin a beaucoup d'incohérence alors qu'il suffit d'une seule pour la faire s'écrouler.
Précisions :
1. Darwin a émis l'hypothèse que le milieu sélectionnait des individus plus adaptés, ce qui faisait 1° évoluer les individus de générations en générations ; 2° évoluer des espèces en d'autres espèces.
La faiblesse de sa théorie est que des mutations peuvent subvenir sans pression du milieu, à partir du moment où elles ne nuisent pas à la survie et à la reproduction.
2. Les darwinistes tirent de la théorie de Darwin le
darwinisme qui stipule que les individus (et les groupes, les "races" et les espèces) les plus forts l'emportaient sur les autres.
La faiblesse du darwinisme tient à la relativité du concept de force, plus affectif que subjectif. Il en découla des observations cocasses et des applications sordides.
3. Les néo-darwinistes se content de stipuler que tout individu capable de survivre et de se reproduire est adapté.
Par exemple, un mammouth perdu dans un désert de glace, une grande-tante sans descendance ou un humain criblé de balle sont en passe d'être inadaptés. Quelles que soient les circonstances et les explications de leur "inadaptation".
Befa a écrit :
Le passage de l'homme de néenderthal à l'homo sapiens est pour moi un sujet épineux qui n'as pas encore révélé toutes ses facettes.
Le sujet vaut la peine qu'on s'y intéresse. En particulier, Neandertal et
sapiens descendent tous les deux d'
erectus. Les néandertaliens sont des
erectus isolés par la dernière glaciation en Europe et qui s'y différencient en néandertaliens.
Les
sapiens sont des
erectus qui se différencient peu à peu en Afrique parmi les autres
erectus.
Sapiens et Neandertal ne se rencontreront que tardivement, à la fin de la dernière glaciation.
Befa a écrit :
Le chainon manquant que Darwin pensait trouver très vite ( et qui est une base de la validation de sa thèse ) se fait toujours attendre.
Le chaînon manquant avait vécu. Ca fait cent ans qu'on trouve des chaînons manquants entre les chaînons trouvés.
Un des rares chaînons manquant qui reste à trouver chez les vertébrés est un lézard-tortue. Les autres intermédiaires existent tous.