Achéménès a écrit :
Sans vouloir vous vexer (en toute courtoisie donc) votre message semble reposer sur le nombre trop grand de classement ce qui induit une trop grande difficulté, voire un handicap pour les études futures se servant de ce classement.
J'entends bien vos arguments mais je reste sur ma faim, car l'avis que vous apportez là dessus n'est pas plus étayé par des preuves ou des démonstrations.
Je lis donc bien votre avis, que je respecte, et qui m'interpelle, avec un peu de goût de trop peu.
Je n'ai pas de raison de me vexer, votre remarque est pertinente.
Je peux donner deux exemples simples : si on veut étudier la résistance au mélanome, ce qu'on étudiera, c'est la couleur de peau, de cheveux et d'yeux. On mettra donc dans ceux qui sont très résistants les gens d'Afrique sub-saharienne, les aborigènes, des indiens dont les couleurs de peau sont toutes très foncées.
Maintenant, si on est dans le traitement de la drépanocytose, une maladie génétique dont les porteur sont sélectionnés en zone impaludée, on va y mettre toujours les africains sub-sahariens, mais pas les aborigènes et on va ajouter les indiens d'Amérique du sud. Les noirs descendants d'esclaves en Amérique du Nord seront moins concernés.
Ce n'est plus le même groupe.
Et si on passe à l'étude des fibres musculaires qui rendent les noirs si rapides, on réalise que seuls ceux originaires d'Afrique de l'ouest sont concernés. En Afrique de l'est, c'est en endurance qu'ils sont forts, pas en vitesse...
Bref, on retrouve des notions de population/groupe, qui fait qu'un individu appartient à plusieurs groupes sur lesquels il ne va pas être avec les mêmes personnes.
Citer :
Je n'y vois pas une impossibilité en soi ; plus un défi, personnellement.
Ce qu'une telle graduation reflète, c'est une adaptation à des conditions locales, et non une séparation génétique. Normalement, en biologie, cela ne devrait pas donner lieu à la définition de sous-espèce (même s'il y a des exceptions). Ce qui est intéressant à étudier, c'est une divergence...