Skipp a écrit :
Atlante a écrit :
Hum... Si je puis me permettre... La consanguinité n'est en aucune façon à l'origine des "tares". Elle contribue seulement à en augmenter la fréquence, du fait du peu de variabilité génétique qui augment les risques de transmission des maladies elle-aussi génétiques.
La consanguinité est à l'origine des tares lorsqu'elle se produit dans des groupes où certaines maladies génétiques sont présentes. Si un gène est défaillant mais ne s'exprime pas car il est récessif il aura bien plus de chances de s'exprimer si deux descendants du porteurs font des enfants. Si ces 2 personnes sont porteuses du gène défaillant alors leurs enfants auront de gros risques d'être porteurs et là probablement plus des porteurs sains car le gène va s'exprimer.
J'en reviens à ce que je disais : la consanguinité n'est pas la cause, mais le multiplicateur de fréquence... Elle augmente le risque et les cas dans un pool génétique peu varié porteur de maladies récessives. Evidemment, dans ce cas, c'est une catastrophe.
Atlante a écrit :
Exemple, les vikings du Groenland. Les squelettes des derniers survivants de ces populations présentent de très nettes traces de tares.
J'ignorais ce cas. Mais vous êtes sûrs qu'ils sont tous restés là-bas ? Les derniers survivants étaient justement peut-être ceux qui, déjà atteints, n'ont pas eu le ressort de rejoindre le continent.
Atlante a écrit :
Si deux individus ont des patrimoines génétiques très éloignés, du fait d'origines géographiques opposées, c'est d'autant plus simple. Mais s'ils ont des patrimoines génétiques proches, ce n'est donc pas un problème... sauf en cas de maladies génétiques. L'exemple le plus célèbre de tout ça, ce sont les Habsbourg.
Nous sommes d'accord. Entre autres, la lippe habsbourgeoise, la mucoviscidose (dont une variante est caractéristique des vikings), hémochromatose (des celtes), hémophilie des descendants de la reine Victoria, etc...[/quote]
La porphyrie, aussi, apparemment. Quant à la mucoviscidose, il y a eu une très intéressante étude publiée dans la revue
Le Lien, du Cercle Généalogique du Finistère, qui montrait que la Bretagne est la région française avec la plus grande fréquence. Comme par hasard, à des époques plus anciennes, c'est une population très endogame. L'étude cherchait à déterminer l'origine de la maladie... apparemment outre-Manche, mais à des époques lointaines.
Atlante a écrit :
Mais a contrario, les pharaons égyptiens, qui épousaient leurs sœurs, ont eu des rejetons viables et sains.
Leurs lignées n'a pas toujours eu trop l'occasion de perdurer sur de nombreuses générations. Il y'a eu de fréquents changements de dynastie et les pharaons n'épousaient pas toujours leurs soeurs. Il pouvait y avoir aussi des reines étrangères.[/quote]
Oui, ils n'épousaient pas que leurs soeurs. Et je vous accorde que l'exemple est un peu trop ancien pour être pertinent.