Pierma a écrit :
... autant je ne comprends pas comment on peut apprécier de la musique comme celle-là !
J'éprouve le même sentiment d'imposture que devant l'art contemporain :"bon, vous mettez les amplis à fond, vous prenez trois accords, le but c'est de saturer les oreilles."
Les goûts etc. vous avez raison. Tout comme pour les oreilles : il a du être assez rare de sortir de certains concerts avec des acouphènes maintenant c'est un peu le même style de musique qui en crée. Vous pouvez y ajouter les embarras secondaires -joie des médecins généralistes- style nausées, maux de tête prégnants etc. et je n'évoque pas l'état à la sortie de certains concerts où manifestement, la musique -si "haute et intelligente en sons" soit-elle- n'a pas réussi à contenter le parterre puisqu'il faut lui adjoindre alcools et autres excitants le tout additionné d'un "look" très marqué "grégaire". Ce qui donne un poil à réfléchir tout de même.
Ce qui me gêne un peu est l'impression de "déjà vu" quand ce n'est pas "entendu" (si tant est que l'on puisse "écouter")
1- La pochette :
Elle en dit long quant à la volonté provoc. option goût discutable. Il fut un temps, mon conjoint avait eu l'excellente idée d'acheter "Who killed Bambi" des Sex Pistols (là encore le choix du nom du groupe comme celui du leader : on a vite fait le tour).
Sur la pochette présentée plus haut : mêmes ingrédients.
2- Le "look" des quidam :
Bon ça fait un peu mystère option gore très dans l'air du temps
3- Conclusion :
La soupe va se vendre. C'est aussi simple que ceci.
Maintenant, autre soupe.
L'argumentation "
j'suis jeune et dans l'coup car j'aime cette musique et les vieux c. réacs pas donc je ne suis pas un vieux c. réac et je reste jeune..." ; c'est encore et toujours une "reprise".
La bonne vieille querelle des "anciens" et des "modernes" qui n'ont pas compris (les modernes) qu'un jour ils basculeront dans "Anciens" avec un handicap supplémentaire, celui du "has been" (un peu comme les "vieux beaux", ceux qui vivent encore sur leur beauté d'un "jadis" dont nul ne se souvient sinon eux
).
De nos jours, un diagnostic a été mis sur ce style de "bloquage" (qui entre dans la même catégorie que les achats compulsifs et autres petits problèmes -besoin de thésauriser etc.-). Ceci se soigne (très bien remboursé par la sécu par ailleurs).
Pour ce qui est de l'appréciation de la musique comme faisant partie intégrante d'une existence, là encore, nul besoin d'attendre Nietzsche pour mettre des paroles sur une constatation aussi ancienne que l'apparition de la vie.
La capacité de la musique à guérir certains maux ou en optimiser d'autres est démontrée depuis l'antiquité (difficulté avec les aigus dont l'effet n'est pas des plus apaisants) et on peut décliner et optimiser. Dans certains pays, passer certaines musiques à fond et non stop fait partie du kit "nouvelles tortures", quand on a épuisé le coup du "stop dodo, nuit-lumière en alterné" etc.
Sans trop m'avancer, je ne pense pas que du Brassens non stop (on peut là encore décliner) ait fait beaucoup de mal. Ce serait même à éviter, ceci pourrait faire réfléchir ou rêver.
.
Comme d'habitude, beaucoup de mots pour exprimer que vous n'y connaissez rien ; pour exemple, résumer les Sex Pistols à cette connerie de "Who killed Bambi" alors que le groupe avait splitté en janvier 1978 en pleine tournée chaotique américaine... Les Sex Pistols, groupe incontournable, et qui est à l'origine de Joy Division/The Cure/Gang of Four etc.
Mais bon, je vais avoir droit en retour à votre diatribe etc. Amen.