au moins un Bicentenaire sans polémique...ou presque...
Ce jeudi 25 mars, la Grèce célèbre le bicentenaire du début de la guerre d’indépendance contre l’occupation ottomane, en 1821. La presse hellène, qui ne se prive pas de glorifier cet évènement, n’a pas évité quelques maladresses, en mettant trop à l’honneur les grandes puissances qui ont soutenu l’effort de guerre.
les "grandes puissances" étant surtout trois contrairement à ce que laisserait supposer la couverture : France, Russie et Grande Bretagne qui ont combiné leurs flottes contre la Turquie Ottomane à Navarin en 1827
participation vraiment minimale de nos chères Hautes Autorités Françaises dans ce Bicentenaire sans rapport avec le rôle joué par la France...
un Musée et un monument célébreront la Mémoire de la participation des quelques 1500 Volontaires Etrangers Phihellènes
“Les Grecs sont particulièrement fiers de leur guerre d’indépendance. Même s’ils n’oublient pas pour autant la contribution des comités philhellènes. Près de 90 % des personnes interrogées considèrent que leur rôle a été important.”
Ces amis de la Grèce, français (Hugo, Delacroix, Chateaubriand, Berlioz), anglais (lord Byron) ou russes, ont soutenu les insurgés grecs face à l’Empire ottoman, notamment lors de la bataille navale de Navarin, en 1827. Une victoire cruciale qui a marqué le conflit et que les Grecs n’auraient pu remporter seuls.
Assez méconnu par chez nous et pourtant fondateur chez eux. Là-dessus nous avons la "chance" d'avoir Olivier Delorme, peut-être le meilleur spécialiste en France de ces questions.
_________________ Je me presse de rire de tout, de peur d'être obligé d'en pleurer. Beaumarchais, Le Barbier de Séville, 1775.
En mars 2021, les Grecs commémoreront le bicentenaire du déclenchement de leur guerre d’indépendance contre l’Empire ottoman. Au terme de neuf ans de combats, qui firent environ deux cent mille morts, dont nombre de victimes de massacres à caractère génocidaire perpétrés par les Turcs à Chios (qui inspira la toile de Delacroix et « L’enfant grec » de Hugo), à Kassos, à Psara…, ce conflit accoucha d’un État national des Grecs qui comptait un peu plus de sept cent mille habitants mais en laissait deux fois plus dans l’Empire ottoman. Aussi m’a-t-il paru intéressant, au seuil de cette année de célébration d’une guerre que les Grecs nomment révolution (épanastasi), de tenter un parallèle entre la situation de 1821 et celle d’aujourd’hui.
L’insurrection des Grecs intervient un peu moins de six ans après la défaite de Napoléon Ier à Waterloo et l’établissement d’un ordre européen destiné à empêcher, partout, la résurgence des idéaux de la Révolution française
Un débat avec Olivier Delorme:
Je termine avec ce qui fait quand même date de lui:
Bonne soirée
_________________ Je me presse de rire de tout, de peur d'être obligé d'en pleurer. Beaumarchais, Le Barbier de Séville, 1775.
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