Narduccio a écrit :
On ne parle pas de victoires politiques qui font suite à une défaite militaire. En fait, ce n'est pas une conclusion, mais un constat. Quand une armée qui pratique la guérilla ou ce type de combat se retrouvent face à une armée entrainée en terrain découvert, l'avantage est à l'armée entrainée. Parfois, les circonstances font que les chances s'équilibrent. Mais, d'après les anciens soldats dont certains avaient fait la guerre napoléonienne, les guérillas qui ont eu cours à l'époque napoléonienne étaient plus efficaces que les combats menés par les grecs...
Je pense m'être mal exprimée ou nous ne nous sommes pas compris.
1- Citez moi une victoire militaire qui ne se traduise pas par un plus -quel qu'il soit- "politique" pour le vainqueur.
2- les "armées" optant pour une technique "adaptation d'un terrain connu et mode guerilla" ne vont évidemment pas aller en terrain découvert. Là, les exemples sont nombreux de Teutobourg à la Guerre d'Espagne, des harcèlements constants durant la campagne de Russie et je puis changer de temps "historique", de lieu etc. Les exemples sont pléthores.
L'erreur justement et le recul de ce qui avait été acquis (je songe à l'Ecosse sous plusieurs souverains anglais) fut d'accepter un affrontement en terrain découvert, le perdre évidemment.
3- Depuis quand un "constat" se fait-il au niveau de l'Histoire en mettant en parallèle une accumulation (encore faut-il accumuler...) de conflits qui, manifestement, n'ont pas eu lieu dans des balises temporelles arrêtées et identiques ?
Ce que Demoule avance, Vézère l'a dit autrement, nous aurions tous pu avancer ceci sans nous tromper beaucoup.
Je n'ai pas eu énormément de texte à relire et je ne crois pas être "passée à côté" pour la bonne et simple raison que ce n'est -pour ce que j'ai lu- qu'un enchaînement de lieux communs et lorsque ceci s'éloigne un peu de la vulgarisation, l'analyse est discutable.
Les combats menés par les Grecs : quand ? Le siècle de Périclès ? Les Guerres médiques ? Les essais d'alliances entre cités ? Ligue de Délos ? Macédoine ? Plus tôt ? Plus tard ?
On ne peut pas prendre la Grèce dans l'ensemble de son Histoire, secouer dans un sac "fourre-tout", voir ce qu'il en sort et tirer des conclusions en les nommant "constats" comme si le mot, à lui seul, allait valider une démonstration inexistante. Puis élargir le fameux "constat" à d'autres contrées.
Je n'ai pas lu tout le livre, je le reconnais, peut-être pouvez-vous proposer quelques extraits plus ciblés montrant l'enchaînement du raisonnement, au moins pour la Grèce ?
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