Une grande pensée à ceux qui la subissent... sur le lieu des vacances et plus encore au travail.
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"... we shall fight on the seas and oceans, we shall fight ... whatever the cost may be ... we shall never surrender...." (W. L. Churchill)
"... The ship is anchor’d safe and sound, its voyage closed and done, ... From fearful trip the victor ship comes in with object won ..." (W. Whitman Jr)

Journal d'un Bourgeois de Paris, an de grâce 1422: "Cette année, il fit merveilleusement chaud en juin et en juillet. Il ne plut qu'une seule fois. La terre s'en ressentit; les potagers et les champs furent tous brûlés et ne rendirent pas la moitié de la semence. Il fallut arracher à la main l'avoine et l'orge, racine et tige, sans la faucher. A cause de cette chaleur, de très nombreux enfants furent malades de la petite vérole."

C'est une constante des hommes de toujours se plaindre de la météo.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)

Non, c'est une constante de la météo de nous donner des raisons de nous plaindre! (même si pour le coup, en ce moment c'est un peu beaucoup de notre faute)

Voire.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)

Les années sans hiver ou sans été ont existé de tous temps - je parle pour l'Europe occidentale - mais la nouveauté c'est la répétition annuelle de ce genre de phénomènes.
(J'entendais cette semaine qu'on avait battu des records de chaleur en gros en région centre, ça c'est très inhabituel.)

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Les raisonnables ont duré, les passionnés ont vécu. (Chamfort)

Certes, mais on manque de recul.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)

On n'a peut-être pas le recul, mais les conditions climatiques actuelles correspondent totalement à ce que la plupart des modèles prédisaient (records pulvérisés de manière répétés, ...). Le fait que ce soit les premiers impactes du réchauffement climatique causé par l'homme est donc très très très probable.

Journal de Jean le Coullon d'Ancy-sur Moselle :

Durant l'année 1540, il fist sy extrêmement chauld que on dysoit que les biens de la terre ardroient.
Touteffoys ce fuist une bonne année fertilles de tous biens. Les anciens disoient n'avoir jamais veu
années sy chaude ne sy bons bleids et vin. La queue se venda 10 fr. et la quairte de bleids 6 et 7
solz.

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Sujets lorrains :
===> Bibliothèque lorraine
et aussi : Histoire lorraine sur Facebook

Sans remonter si loin, en 76 mon grand-père disait à mon père : "regarde bien cette année-là parce que tu n'en verras pas deux dans ta vie." C'était "l'année de la sécheresse".
Pas de très bonnes récoltes, en revanche.
Mais mon grand-père tenait des anciens qu'en pareille année, les pluies de septembre pouvaient permettre de faire "du regain", autrement dit d'engranger tardivement du foin pour passer l'hiver. Ce qui s'est effectivement produit. (L'accumulation de "sagesse climatique" au long des siècles, souvent une connaissance très localisée, m'a toujours fasciné.)

Je me demande ce qu'il penserait de nos étés, aujourd'hui...

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Les raisonnables ont duré, les passionnés ont vécu. (Chamfort)

Je m'en souviens très bien aussi. Je n'avais que 16 ans mais c'était assez pour mesurer la catastrophe agricole : j'ai vu un éleveur traumatisé couper des arbres fruitiers pour que ses vaches puissent se nourrir du feuillage, et tous les paysans allaient acheter (ou simplement prendre livraison ?) de la paille arrivée par train.

Couper des arbres fruitiers je n'ai pas vu faire dans le val de Saône (près de Pontailler/Pesmes) mais ce secteur était centré autant sur les céréales que sur l'élevage laitier. J'imagine qu'ils s'en tiraient en donnant la paille comme nourriture - je crois que les vaches le supportent, mais avec un rendement laitier plus faible - en tous cas les pâtures étaient sèches avec un aspect presque terreux. De mémoire, la dernière pluie remontait au mois de mars.

Au passage, nous avons le même âge ! (être né en 60 présente des avantages de calcul évidents... )

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Les raisonnables ont duré, les passionnés ont vécu. (Chamfort)

Bonjour,

Ah ! L'année 1976, pour raisons professionnelles je me trouvais en Guadeloupe et j'avais des échos de la sécheresse et chaleur en Métropole et nous nous avions le volcan de la Soufrière qui était entré en éruption, une autre chaleur en quelque sorte ??

Cordialement

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ne nous prenons pas au sérieux, il n'y aura pas de survivant (A. Allais)

La canicule la plus forte enregistrée par des moyens modernes serait celle de 1911.
J'utilise le conditionnel, car selon que l'on raisonne en pic, moyenne, durée... l'ordre du tiercé change.
Ce qui est certain, c'est qu'elle est celle qui a généré la plus grande surmortalité: +30 000 morts chez les moins de 1 ans (4% de la classe d'âge), +30 000 morts chez les moins de 3 ans.

Les épisodes extrêmes ont toujours existé, qu’il s’agisse de température ou de précipitations. On les estime par rapport à une moyenne, la moyenne étant observée sur une certaine durée qu’il faut définir. Il y a toujours une part d’arbitraire : qu’est-ce qu’une courte durée, qu’est-ce que le temps long ? Sur une courte durée, il s’agit de météorologie. Sur une longue durée il s’agit de climat.
Une prise en compte rationnelle de l’échelle de temps se fait en considération de l’effet des météores sur l’activité humaine et sur les espèces vivantes ce qui conduit à établir les moyennes sur une durée de quelques décennies. Sur une telle échelle de temps, l’évolution climatique est incontestable.

Cette semaine la température est montée à 39°C à Brest. Le dernier record de 35° en 1949 est largement battu.

S'agit-il du record absolu tous mois confondus ?

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Le souvenir ne disparait pas, il s'endort seulement.
Epitaphe trouvée dans un cimetière des Alpes

La science de l'histoire est une digue qui s'oppose au torrent du temps.
Anne Comnène, princesse byzantine (1083-1148)

Le passé fait plus de mal que le présent
Proverbe Albanais