Effectivement, c'est bien le sentiment qui découla de ce Verdun diplomatique des franco-belges. D'un autre côté, ils n'avaient pas le choix, mais la mollesse des anglo-saxons en disait long sur la suite...
De Gaulle déjà visionnaire lorsqu'il écrit ceci à sa mère en 1919, avant l'occupation de la Ruhr ?
Charles De Gaulle a écrit :
Voici donc la paix signée. Il reste à la faire exécuter par l’ennemi, car tel que nous le connaissons, il ne fera rien, il ne cèdera rien, qu’on ne le contraigne à faire, à céder, à payer, et non pas seulement au moyen de la force, mais bien par la dernière brutalité. C’est le seul procédé à employer à son égard. Ses engagements sont une fumée, sa signature une mauvaise plaisanterie. Heureusement, nous tenons, et il nous faut absolument garder, la rive gauche du Rhin. Les motifs d’y demeurer ne manqueront certes pas..
Le plan Dawes de 1924 fait suite à l'occupation de la Ruhr (et à l'"hyperinflation" allemande) et marque le signe d'une forme de temporisation et d'un étalement sans fin de la somme des réparations dues par les Allemands.
Selon certains auteurs, les Allemands auraient versé environ 23 milliards de marks-or (sur les 132 demandés), tandis que les autorités allemandes estiment avoir payé le triple. La France aurait reçu environ 9,6 milliards d’après Weil-Raynal (1947), soit environ 41,7 % du total des versements allemands.