Skipp a écrit :
Mais leur génome différe en partie des autres populations espagnoles et françaises c'est indégnable puisque c'est parmi eux que l'on retrouve la plus forte proportion au monde de rhésus sanguin négatif... Si l'on prend une carte du monde avec les gradients de pourcentage de population avec les taux d'éléments ayant le rhésus sanguin négatif représenté l'on aura alors le pays basque qui ressortira très nettement.
Il me semble, Skip, que nous en avons parlé sur un autre fil, et que rien ne permets d’affirmer que les locuteurs du basque aient un rhésus négatif plus important que leurs voisins…Des études ont aussi été menées pour sortir de ce préjugé. De plus une carte du monde actuel ne vaut que pour la population actuelle et les Pyrénées ont joué leur rôle d'isolat. Le résultat de l’étude de Bertranpetit confirme ce que je pensais déjà : Que les gascons ont des origines différentes des basques. Les basques sont sans doute de vieux espagnols, mais ils ne sont pas a confondre avec les anciens aquitains.
Au reste, souvent la question de l’origine des indo-européens se résume à celle de la recherche d’un peuple tout constitué, qui aurait décidé de partir à la conquête du reste du monde.
Mais cette vision des choses est basée sur des conceptions modernes de l’histoire des deux derniers millénaires : D’un imaginaire fondé sur les empires perses, grecs ou romains, ou encore européens du XIXème siècle.
Il y a une autre possibilité, bien autre que ces croque-mitaines partis des steppes à la faveur toute illusoire d’une supériorité d’un armement ou d’une société a la structure monolithique et tournée toute entière vers la guerre : C’est celle d’une culture très élaborée et cependant souple, ayant réunie sur un vaste territoire des peuples liés par un ensemble de traditions, bien qu’indépendants.
Ces traditions auraient formé peu à peu une langue relativement unifiée. Ainsi pourrait-il en être de la culture dolménique a la structure apparemment très complexe ( du peu que l’on peut en piocher ça et là sur des témoignages tardifs. Remarquons aussi que derrières les querelles théologiques, c’est surtout la structure sociale qui cherche à se défendre, dans le passé comme dans le présent ) et comme son organisation sociale aussi pérenne que ses monuments, tournée vers une religion des ancêtres mêlant en permanence le passé et le présent d’une manière indéfectible.
C’est ainsi qu’une langue commune aurait vue le jour, au fil du temps et irrémédiablement durant des millénaires par le contact incontournable de ces peuples liés par la même organisation sociale.
Cette organisation sociale pouvait être d’ailleurs tellement permanente qu’elle fait même un peu froid dans le dos et fait rêver d’un contexte plus neutre ou a la jungle primitive. L’humanité de cette époque devait être bien loin de disposer de la liberté qui nous est accessible à notre époque même s’ils connaissaient moins d’injustices à d’autres égards ou le cancer du chômage rongeant nos sociétés modernes.
A se demander même s’il n’y a pas chez les occidentaux le poids d’un passé aussi lourds que leurs monolithes et qu’ils n’ont pas envie de déterrer.