« J’ai attrapé la guerre dans la tête ». Ainsi parle Ferdinand, double de Céline blessé en octobre 1914. Le voici en retrait du front, seul survivant de sa compagnie, hospitalisé à Peurdu-sur-la-Lys, jeune soldat torturé par la balle toujours fichée dans son crâne. Malgré « le fond du bocal de la douleur » où il nage, Ferdinand se lie avec Bébert, tantôt dénommé Cascade, souteneur dans le civil, bientôt rejoint par Angèle sa gigolette, « une jouisseuse qui avait le goût de l’étranger, des échanges. »
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