J'ai connu la saga par le 2ème volume: "En nos vertes années".
J'avais 14 ans, et heureusement que j'étais déjà passionné par la littérature et que je m'attaquais alors à ce bon Rabelais, car j'ai eu beaucoup de difficultés à suivre: sans Alcofribas, je n'aurais rien compris du tout...
Mais ce fut quelques 17 ans plus tard que tout démarra: dans une librairie à Paris, je remarque "L'enfant-roi".
Ce roman semblait faire évoluer ses héros dans la France du jeune Louis XIII et d'un redoutable aumonier de la Reine-Mère: Richelieu.
Joie ! Je venais de dévorer le Richelieu de Carmona (Fayard) et j'achetai donc ce bouquin, en regrettant un peu qu'il soit la suite d'une longue série dont je n'avais pas eu connaissance des premiers tomes.
Je fus enthousiaste à la lecture dudit roman... et commençai à me dire qu'étrange était ce phénomène de réminiscence qui me faisait me souvenir d'une autre lecture, 17 ans plus tôt !
Me renseignant sur la série et téléphonant à mes parents, je fis alors le lien et la boucle fut bouclée !
J'achetai les volumes précédents, les lisai du 1er au dernier (donc re-lisant "
En nos vertes années" et "
L'enfant-roi"); j'offris l'ensemble (sauf "En nos vertes années" puisqu'il l'avait déjà) à mon père.
Puis je guettai la sortie des autres, selon un rythme régulier: l'édition originale pour mon père, et, 1 an ou 18 mois après, l'édition en poche pour moi... !
Je les ai tous relus d'une traite il y a 2 ans... mais mon père me bat à plate couture (faut dire qu'il est à la retraite): il a lu toute la saga 4 fois !
Son personnage préféré était Sauveterre !
Mon volume préféré est "
Paris ma bonne ville"
Et je guette le jour où l'ensemble sera publié en deux ou trois volumes seulement, style la collection "Bouquins" chez Robert Laffont.
De Robert Merle, je vous recommande aussi, par ailleurs (mais on s'éloigne de l'Histoire):
Malevil,
Un animal doué de raison,
Le propre de l'homme,
L'île, et surtout l'admirable et terrible
La mort est mon métier
Petite précision historico-littéraire: Robert Merle est également l'auteur du fameux "
Week-end à Zuydcoote", par lequel il a obtenu le prix Goncourt 1949.