Bonjour,
Pour s'implanter durablement en France, le christianisme et les premiers évangélisateurs se sont considérablement appuyés sur le paganisme. Ce dernier était divers selon les régions, et nous retrouvons cette multitude de croyances ou de dieux locaux à travers les saints de l'Eglise romaine.
L'hagiographie nous apprend en effet, que les saint reposent (en partie seulement) sur l'existence de croyances ou superstitions populaires.
A Metz, par exemple, saint Clément n'aurait réussi à convertir les foules que par son combat avec le Graouilly (repris ensuite dans la tradition de l'église messine). Ce qui n'était qu'un point anecdotique marqua ensuite l'esor du monachisme (à partir de la fin du VIème siècle), puisque la réforme désirée par Rome s'appuya sur les textes de Chrodegang, évêque de Metz, et il fut à l'origine du texte d'Aix, qui réfoorma profondément la distinction entre le clergé régulier et séculier.
Ces exemples sont multiples, et il ne faut pas oublier que les gaulois ont rejeté, dans un premier temps, cette église monothéiste, qui visait, selon eux, à assurer l'hégémonie des envahisseurs chrétiens.
Nous ne pouvons comprendre le christianisme qu'à travers le paganisme, fruit de l'imagination et des croyances de nos très lointains ancêtres.
Il y a beaucoup à dire sur ce sujet, et si quelqu'un le souhaite, on pourrairt en disserter longuement.
Cordialement
Eric VARIN
Président de l'association GOMER
http://associationgomer.site.voila.fr