Bonjour,
Je comprends votre pessimisme.
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bouquiniste.
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Au final, même si l'ouvrage de Pirenne n'est pas entièrement périmé, il doit être fortement nuancé, au regard de nos connaissances actuelles.
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Il est quand même plus sain qu'un historien fasse l'effort de remettre l'ouvrage (la question) sur le métier, plutôt que l'on se réfugie derrière cet ouvrage, qui quoi qu'on en dise, est poussiéreux.
Justement, l'utilité de cette nouvelle édition n'est-elle pas d'enterrer les premières? C'est-à-dire celles sans appareil critique, aussi mince soit-il ?
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Reste le format d'actes de colloque, bien préparé, pluridisciplinaire, international, pluraliste.
Cette réédition (et toutes les autres) souligne plus la crise de la production historienne, et notamment des relations entre historiens et éditeurs.
En creux, c'est également celle du public avec ses historiens. A mon avis, peu connaissent Henri Pirenne et pourtant adhèrent au simple titre. Il se suffit à lui-même:
"Mahomet et Charlemagne" , c'est entrer dans un même mouvement dans une brûlante actualité et un glorieux passé quelque peu mythifié. Ensuite, un Tallandier ajoute une couverture "pompière" superposant les deux idées.
Ces actes ont-ils une résonance quelconque sur le public?
Est-ce réellement une crise ou une érosion?
Je vois plutôt cette inadéquation d'intérêts entre l'édition et les historiens comme quelque chose d'inévitable (dorénavant).